Pensez-vous un seul instant que les chefs d'état africains, oseraient dire un mot à la CPI ?
Pensez-vous un seul instant que les chefs d'état africains, oseraient dire un mot à la CPI ?
Pensez-vous un seul instant que les chefs d'état africains, oseraient dire un mot sur la CPI, pour se faire gronder par leurs PATRONS GRANDS BLANCS? Non!
Le jour où les chefs d'état africains auront la force et le courage, de dire un non sec aux chefs d'état occidentaux ; surtout, ceux de l'Union européenne et des États-Unis, comme le Président Sékou TOURÉ le fit en son temps, en Septembre1958 en disant non au Général De Gaulle à sa politique de la communauté franco-africaine proposée aux leaders africains, en lieu et place d'une véritable indépendance, à partir de ce jour, les données du Monde changeront en tout; surtout, dans les rapports Nord-Sud.
Mais, détrompons nous. Car ce jour est loin d'être arrivé, tant que nous aurons des cafards et des valets minables à la tête de nos états. Ce que nous venons de voir à l'Union africaine à Addissa-Béba, n'était qu'un simulacre. Les occidentaux à aucun moment, ne se sont jamais inquiétés de ce que les chefs d'état africains mijotaient dans ce que eux-mêmes, autorités africaines appelaient leur colère, contre le fonctionnement de cette institution multinationale des pays occidentaux, qui est la CPI. Ils savent que le noir africain, reste et restera toujours un bon nègre au large sourire qui ne saurait dire autre chose que oui monsieur, grand blanc ou bouana. Je dirais que ce sont ceux et celles qui n'ont jamais vu le comportement ou ne connaîssent pas qui sont ces personnes que, malgré nous, sommes-nous obligés d'appeler aussi chefs d'état et d'AFrique, qui dans leur manque d'informations, pouvaient s'autoriser de rêver qu'ils ont en face d'eux, des vrais chefs d'état sur lesquels compter, pour s'affirmer. Mais, que voulez-vous que des minables valets comme Blaise Compaoré, Alassane Dramane Ouattara, Alpha Condé, Faure Gnassingbé, Denis Sassou N'guésso, Good Look, Paul Biya, Ali Bongo, Idris Déby, même Macky Sale, qui ne respirent et ne vivent que par leurs maîtres d'Europe et des États-Unis, pourraient-ils leur dire de négatif sur la CPI, qui est une prison faite non pas pour eux, les valets; mais, uniquement et spécialement, pour ceux et celles qui dans le Tiers-monde en général et en Afrique en particulier, sont ou devraient être nos vrais chefs d'état élus par leur peuple, mais, considérés comme des rebelles refusant les diktats des occidentaux?Pour eux serviteurs des intérêts des occidentaux, un tel propos négatif ou un tel geste aussi déplacé, devant leurs maîtres, risquerait de mettre en cause leur vie et leur bonheur; surtout, leur poste de valet de chefs d'état qui leur permet de vivre sur le dos de leur peuple en les réduisant dans la misère chronique, au profit de ces maîtres. Les occidentaux savaient que la colère du noir africain, n'est rien d'autre que celle d'un gamin qui, à défaut de langage manifeste par les pleurs ou par les cris, pour exprimer son désir de vouloir quelque chose. Que font-ils les parents dans ce cas, pour que leur fils ou leur fille se taise. Ils le ou la cageolent en lui donnant quelques bonbons et des sucettes; et, le calme revient. Pouvons-nous comprendre pourquoi, les sommets interafricains sont-ils infiltrés par des lobbies diplomatiques occidentaux sans que personne ne puisse dire qu'il s'agît d'un club fermé interdit à toute entité ou personne étrangère du continent africain? Et puis, il faut se poser la question, pourquoi beaucoup de ces chefs d'état ont préféré s'absenter à ce rendez-vous? Premierement, c'est parce que la plupart d'entre eux, avaient reçu des coups de fils venant surtout de l'Union européenne où on leur disait: "à choisir entre rester au pouvoir et être sauté du pouvoir". Et comme la majorité parmi eux, sont venus au pouvoir par la fraude flagrante dans des parodies d'élections presidentielles ou par la force des armes; donc, imposés aux peuples par la bonne volonté des occidentaux, ils sont tenus à l'obéissance. Quant à ceux qui ont été élus plus ou moins correctement par leur peuple, ils sont également tenus à respecter le code de la confrérie: "un frère est un frère". Secondo, les portes des sommets de l'Union africaine sont grandement ouvertes à l'Europe, parce que, c'est elle qui la finance à 70% dans son budget de fonctionnement. Quelle honte! Et dire que l'Afrique croule sur des ressources immenses. Dans ces conditions, pouvons-nous croire un jour à une seule parole venant de cette organisation internationale africaine? Non jamais! Lorsque notre frère Claude Koudou nous parle d'une chance donnée à la CPI, pour reformater son fonctionnement, pour être crédible, je dirais que, c'est un rêver. Pour les occidentaux, leur machine qui est un dérivé de l'ONU, fonctionne à merveille. Car, la CPI est là, pour écraser ceux et celles qui, dans le Tiers-monde, veulent s'affranchir de l'esclavage occidental. Ceci est mon point de vue sur ce problème de la CPI.
Quant aux africains qui fuient la misère que les pays occidentaux ne cessent de leur imposer dans leur pays respectif et, qui cherchent à venir là où les richesses de leurs pays vont, pour faire le bonheur des personnes considérées comme des profiteurs;et meurent comme des pauvres bêtes, sans qu'aucun des pays où ces victimes africaines sont originaires ne dise :"stop! Trop c'est trop!" Ce silence de la part des prétendus chefs d'état africains est grave et honteux de leur part. Et je profite de ce moment, pour lancer un appel à tous les vrais démocrates et républicains à se regrouper, pour porter plainte contre non seulement aux chefs d'état africains;mais, aux gouvernements des pays membres de l'Union européenne, pour non assistance à personne en danger. Et tous ces individus osent se regarder chaque matin dans un miroir! Quelle honte, pour cette humanité qui prétend être civilisée!
D'avance merci, pour votre attention.
Par Atsé KOUASSI.