Le président de la Guinée Equatoriale Obiang Nguema Bazogo, le chanteur actuel du panafricanisme de salon dit non à la libre circulation des Africains. Aller comprendre.
Le président de la Guinée Equatoriale Obiang Nguema Bazogo, le chanteur actuel du panafricanisme de salon dit non à la libre circulation des Africains. Aller comprendre.
CEMAC: la Guinée Equatoriale dit non à la libre circulation
Le gouvernement de ce pays a annoncé le 9 novembre, son refus d'appliquer l'accord de libre circulation des personnes devant entrer en vigueur en janvier dans la zone
La Guinée équatoriale affirme craindre une immigr
La Guinée équatoriale affirme craindre une immigration massive des populations des autres pays, qui pourrait entrainer des conséquences telles que le banditisme la prostitution et la perte éventuelle d’emploi par les nationaux. Selon un communiqué du Bureau d'information du pays, le gouvernement de la Guinée équatoriale constate ces jours-ci une situation (...) de préoccupation qui prévaut parmi les habitants équato-guinéens par rapport à l'entrée en vigueur de cet accord. Devenu troisième producteur de pétrole d'Afrique sub-saharienne, la Guinée équatoriale attire désormais de nombreux immigrés venus du Cameroun mais surtout du Nigeria. Ce pays a donc décidé de suivre l’exemple du Gabon en s’opposant à la libre circulation des personnes.
Après des années de négociations laborieuses, les six membres
Après des années de négociations laborieuses, les six membres de la Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale (Gabon, Congo, Cameroun, Centrafrique, Tchad, Guinée équatoriale), étaient parvenus récemment à un accord sur la libre circulation de leurs ressortissants au sein de l'espace communautaire, avec la suppression des visas et l'instauration d'un passeport biométrique commun. Inspiré de la réglementation en vigueur au sein de Communauté des Etats d'Afrique de l'ouest (Cédéao), cet accord avait été bloqué pendant des années par le Gabon. Le site camerounais bonaberi.com, a affirmé à la suite de la décision de la Guinée équatoriale que la xénophobie équato-guinéenne vient de refaire parler d’elle. Depuis quelques semaines, des ressortissants du Mali, du Tchad, du Ghana …et du Cameroun sont chassés comme des malpropres de ce pays voisin. Ces persona non grata atterrissent à Kribi par vagues. Le 17 avril 2013, trois jours après les Sénatoriales, une première vague de 126, une seconde de 20 et une troisième de 34 personnes, se sont déversées dans la ville balnéaire.
Source : Journal du Tchad