Il y a 28 ans (4 novembre 1982) Le président du Cameroun

  El Hadj Ahmadou Ahidjo quittait le pouvoir dans les conditions qui restent  à ce jour mystérieuses.

Ahmadou Ahidjo est arrivé au pouvoir pour appliquer les nouvelles conditions de soumission connu généralement sous le nom de néo-colonialisme.

Dans son ouvrage, La quête de la NATIONALITE ET DE LA PERSONNALITE AFRICAINES, Moise Balenda nous décrit les luttes pour une quête de la personnalité et de la nationalité africaine, luttes menées par des noms aujourd’hui classés presque oubliés, comme UM Nyobe, Félix Moumié, Abel Kingue, Ernest Ouandié, Ntoumazeh et bien d’autres.

Un extrait  du livre de Moise Balenda  « LA QUETE DE LA NATIONALITE ET DE LA PERSONNALITE AFRICAINES »

….Le pouvoir d’Ahidjo fabriqué par le pouvoir colonial arrêta en 1960 un grand nombre de jeunes élites et opposants, qu’on parqua dans les wagons de marchandises, lesquels wagon furent scellés depuis Douala, jusqu'à  la capitale Yaoundé. Arrivés a destination, quand on ôta les verrous et ouvrit les portes, ce fut l’horreur, plus de 90% de ces jeunes parqués dans les wagons, trouvèrent la mort.   Voila un peu comment vécurent les Camerounais pendant 25 ans sous son régime. Un Mauvais souvenir surtout pour les populations de la Sanaga Maritime et de l’ouest Cameroun….