DÉCLARATION DE L’ASSOCIATION POUR LA DEFENSE DES DROITS DES ETUDIANTS CAMEROUNAIS (ADDEC) SUR L’AFFAIRE VANESSA.
DÉCLARATION DE L’ASSOCIATION POUR LA DEFENSE DES DROITS DES ETUDIANTS CAMEROUNAIS (ADDEC) SUR L’AFFAIRE VANESSA.
A
la suite de l’analyse objective et lucide des évolutions ayant cours sur l’affaire Vanessa, nous, Organisation de la Société Civile, (ADDEC, Fondation Conseil Jeune, Jeurac et Dynamique
Citoyenne), faiso...ns le constat d’un statut quo dans le développement de l’affaire du bébé volé malgré la gravité
de ce crime et de fortes présomptions de culpabilité sur des personnes clairement identifiées.
Bien que les services spécialisés du gouvernement aient déjà transmis à la plus Haute autorité de l’État des rapports d’enquête conséquents, confirmant la présence
du bébé de Vanessa à un endroit précis, nous avons le regret de constater que le réseau des personnes mis en cause, jouit manifestement d’une certaine immunité et serait à l’abri de toute
sanction judiciaire et administrative.
Nous disons non à l’impunité et à une justice à deux vitesses ! Les Camerounais sont égaux en droit et en devoir.
Les autorités en charge de la protection des camerounais et de leurs biens doivent plus que jamais jouer leur rôle. Assez de cette justice qui protège les riches et
les haut-commis de l’État au détriment des citoyens ordinaires sans comptes bancaires garnis de deniers publics !
La jeunesse camerounaise, à l’image de TCHATCHOU Vanessa, victime de ce système inique, n’entend plus avaler cette pilule. Elle ne laissera plus une bande de
copains, par abus de pouvoirs sacrifier son avenir et le destin de tout un pays sur l’autel de la mégalomanie.
C’est pour toutes ces raisons que, nous, représentants des organisations de jeunesse et acteurs de la société civile,
Exigeons :
La démission du directeur de l’hôpital gynéco-obstétrique et de l’infirmière sage-femme pour leur complicité active dans la disparition du bébé ;
Le limogeage des ministres des affaires sociales, de la santé publique et de la communication, respectivement pour favoritisme, laxisme et mensonge aux seules fins
de protéger le rets mafieux.
Et demandons :
Aux femmes de boycotter les manifestions officielles de la journée du 08 Mars pour exprimer leur courroux contre le mépris de la maternité par le gouvernement d’une
part, et d’autre part leur solidarité à Vanessa, la jeune maman privée de son enfant depuis bientôt un an.
Pour joindre l’acte à la parole et en prélude à la campagne sous le slogan «pas de 08 Mars sans le bébé de Vanessa », les organisations signataires annoncent la
tenue d’une marche pacifique ce Jeudi 1er Mars 2012.
NB : Le lieu et l’heure vous seront communiqué en temps opportun.
Fait à Yaoundé le 26-02-2012
ADDEC — Fondation Conseil Jeune — Jeurac — Dynamique Citoyenne