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Le blog de afrohistorama.over-blog.com

Vidéo: Le drame d’une petite fille soumise à l’esclavage en Mauritanie.

2 Février 2013 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Vidéo: Le drame d’une petite fille soumise à l’esclavage en Mauritanie.

Depuis que je suis consciente,  je suis entre les mains de ces gens là qui m’ont soumis dans l’esclavage.  Ils habitent entre  Arkass et Jamaag, je n’ai connu que des travaux pénibles : « puiser l’eau, cuisiner, piler les aliments, bergère des animaux etc.. » Mon maitre s’appelle Cheikh Ahmed Ould Chiam, il ne m’a jamais payé un salaire. Et puis la petite fille commence à raconter l’histoire de sa propre mère, mais aussi celle de ses proches qui sont décédés et elle fond en larme, des souvenirs douloureux sont revenus, elle a vu sa mère mourir comme un animal. Terrible vécu et on sent une énorme tristesse envahir cette petite fille. La jeune fille était en location au service d’autres personnes dont le salaire est versé à son maitre. L’enfant que j’ai eu est issu des rapports sexuels forcés avec un Peulh « FOULANI » en brousse lorsque j’accompagnais les animaux, il s’appelle Amadou, cet homme  est  à l’origine que nous avons été envoyé vers la dernière famille chez laquelle notre maître  m’avait placé avec ma petite sœur. Il battait devant tout le monde ma petite sœur au point qu’on n’aurait cru qu’il  l’abandonne morte. Aujourd’hui mon seul souci est de retrouver la liberté et celle de mes frères et sœurs qui sont encore entre les mains du maitre.



 Lien vidéo en hassanya:

 

                


 

 

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=UmbsLr20ycI

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Procès de Laurent Gbagbo a la Haye : Voici le dossier en béton de Fatou Bensouda.

2 Février 2013 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Procès de Laurent Gbagbo a la Haye : Voici le dossier en béton de Fatou Bensouda.

 

 

 

 

 

 

                                                                                              UN DOSSIER VIDE

 

 

 

                                                                                                                     photo60-copie-2

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Inscriptions biométriques sur les listes électorales: Voici pourquoi Elecam n'atteindra pas le cap des 1 millions d'inscrits.

2 Février 2013 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Inscriptions biométriques sur les listes électorales: Voici pourquoi Elecam n'atteindra pas le cap des 1 millions d'inscrits.

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             A 28 jours de la fin des opérations d'inscriptions sur les listes électorales, les chiffres font planer le doute de la non atteinte de l'objectif fixé à 7 millions d'électeurs.

Voici bientôt quatre mois que les électeurs défilent devant les kits électoraux pour s'inscrire sur les listes électorales à l'ère de la biométrie. Le sujet soulève encore des vagues au sein de l'opinion et même de la classe politique. Les chiffres actuels n'annoncent pas les lendemains qui chantent. On parle en ce moment d'environ trois millions d'inscrits. Un chiffre largement en deçà de celui attendu au regard de la barre fixée. D'où la grande interrogation qui taraude les esprits à savoir Elections Cameroon pourra-t-il atteindre le chiffre des 7 millions d'électeurs attendus au terme de cette opération? Difficile pour l'instant de répondre par l'affirmative au regard du rythme des inscriptions qui se font en compte goûte. La grande campagne actuellement menée par les responsables d'Elecam, à coup d'affiches dans les lieux publics (sous-préfectures, mairies, marchés, etc.) et des communiqués radios, télévisés et même dans la presse écrite reste pour l'instant, un coup d'épée dans l'eau. Rien ne change.

Et pourtant le lancement de cette opération le 09 octobre 2012 avait suscité de réels espoirs si bien qu'on avait cru que l'objectif fixé pouvait être atteint facilement. Il y avait des raisons d'y croire jusqu'à ce qu'on soit rattrapé par la triste réalité du temps qui est implacable. Ce n'est plus la grande sérénité et le peuple n'y croit plus véritablement. La question qu'on est en passe de se poser au regard de la situation qui fait sortir de leurs tombes les démons de 2002 sous l'ère Onel où les élections législatives et municipales avaient été reportées par le simple fait que les responsables étaient des vendeurs d'illusions qui naviguaient entre improvisations et approximations est la suivante: Qu'est ce qui peut justifier cet état de chose, malgré les assurances et les moyens conséquents qui avaient été accordés à ces responsables? Comment en est-on arrivé là? Plusieurs facteurs semblent en effet justifier cette situation.


LA VÉRACITÉ DES FAITS

D'abord, les agents d'Elecam peinent à rallier les localités enclavées. Dans les régions du Septentrion ou du soleil levant, l'on peut observer que ce sont des voitures des particuliers ou des mairies parfois gérées par les militants du parti au pouvoir qui assurent le transport des membres d'Elecam.

Ensuite; la période actuelle est propice aux travaux champêtres. Les populations sont plus concentrées à se battre pour leur survie, que d'accorder leur temps «aux équipes d'Elecam qui leur prennent du temps pour rien». Une situation qui nuit réellement au bon fonctionnement des inscriptions sur les listes électorales dans ces zones.

Enfin, le dernier aspect et celui qui semble être en grande partie responsable de cette situation est le matériel. Les kits électoraux estimés à 1200 seraient insuffisants pour l'ensemble des 360 communes du Cameroun. Egalement ledit matériel tomberait constamment en panne soit pour leur non-conformité aux conditions climatiques ou encore pour des raisons de méconnaissances de ces matériels par les agents d'Elecam. Du côté d'Elecam un doigt accusateur est pointé sur l'apathie des partis politiques dits de l'opposition et des acteurs de la société civile. De nombreux partis politiques qui semblent aujourd'hui s'impliquer dans cette opération s'étaient érigés en chantres du chaos lors de son lancement.

Ces derniers appelaient leurs électeurs à ne pas s'inscrire sur les listes électorales. De sources concordantes, ces leaders se comporteraient aujourd'hui comme «des chauves-souris» qu’en journée appellent les populations à aller se faire inscrire et une fois la nuit tombée, ils rassemblent leurs équipes qui font du porte à porte pour dire aux populations de ne pas tenir compte de ce qui a été annoncé en journée que «cela n'était qu'un trompe œil pour ne pas être mal vu».

Mais à y observer de près, et en plus des faits relevés plus haut, on constate que les responsables d'Elecam ont négligé certaines réalités. Dans les grandes villes, les habitants s'intéressent très peu à la chose politique, car ces derniers ont généralement des préoccupations autres, contrairement à ce qui se passe dans les zones reculées. Il n'y a qu'à observer les mobilisations sans précédent enregistrées lors des campagnes électorales pour s'en convaincre. Et la part belle a été accordée aux villes au moment du lancement de cette opération. Une bonne quantité de kits est déployée dans les centres urbains. Conséquence, aujourd'hui 70% des populations des zones reculées ne sont pas inscrites. Et si rien n'est fait entre temps, le taux n'atteindra pas 50%. Autre fait tout aussi important, ce sont les élites qui se chargeaient dans le passé d'inscrire les populations sur les listes. Ces dernières collectaient des cartes nationales d'identité qu'ils déposaient dans les bureaux d'inscription. Les populations n'avaient pas besoin d'être présentes. Mais avec la biométrie ce n'est plus le cas. La présence physique du propriétaire de la CNI est nécessaire; toute chose qui donne l'impression que les populations boudent le processus d’inscription. Les techniques mises sur pied par le RDPC pour mobiliser les électeurs en vue de renverser la tendance n'apportent pas de solutions durables. Il est reproché à ces équipes d'être constituées des personnalités impopulaires dans leurs villages respectifs. Le résultat ne peut être que celui déploré par les populations: Les inscriptions piétinent.

La mise à l'écart des autorités administratives

Les observateurs de la scène politique mentionnent, la mise à l'écart des Chefs traditionnels et Sous-Préfets qui jouaient un rôle important dans la mobilisation des populations comme fait à l'origine du fiasco. En confiant la totalité des pouvoirs aux responsables d'Elecam, ces autorités qui ne peuvent désormais qu'apporter leur concours ne se sentent plus dans l'obligation de jouer pleinement leurs rôles. Dans un tel contexte comment demander à un Chef qui ne gagne rien dans une opération de se battre corps et âmes pour sensibiliser les populations. Ceci est d'autant plus grave que ces derniers auraient eu vent de ce que d'importants moyens financiers ont été mobilisés dans le cadre de cette opération. Même la gratuité de l'établissement de la carte nationale d'identité décrété par le Président de la République ne semble aucunement faire booster les inscriptions. La plupart des cartes établies sont en souffrance dans les commissariats de police. Une autre campagne est actuellement en cours pour la distribution forcée des CNI. Preuve suffisante que les carottes sont cuites.

Pour éviter les démons de 2002...Les pistes de sorties.

Il faut assurément revoir à la hausse le budget d'Elecam, en le faisant passer du simple au double. En dehors du fait qu'il faudra acquérir des moyens de locomotions pour faciliter les déplacements vers les zones enclavées. Les groupes électrogènes seront aussi nécessaires pour l'accélération de l'opération. L'augmentation des effectifs est également un impératif et même du nombre de kits électoraux appelé à passer de 1200 à 3000. C'est le prix à payer pour éviter que le calendrier électoral ne connaisse des chamboulements dus à la prorogation de la date de clôture des inscriptions sur les listes électorales.

Par LCN
Source : L'Epervier

Visite présidentielle: Paul Biya reçu par un planton !
Après une très longue attente, le Président Paul Biya a enfin obtenu une invitation de François Hollande; Président de la République française. A son arrivée hier à Paris, aucun officiel français pour le recevoir à l'aéroport à part Bruno Gain dans le rôle du planton.
Comme tous les observateurs de la scène politique l’avaient prédit, le Président de la République Paul Biya est arrivé en France hier dans une quasi indifférence, ce qui donne le ton de ce que sera son séjour dans l'hexagone.

Qui imagine tout le tapage qu'il y aurait eu dans notre pays si François Hollande avait décidé d'y effectuer une visite de travail? Non seulement le jour de son arrivée aurait été déclaré férié ou presque, mais Paul Biya, son gouvernement, sa famille auraient été obligés de se rendre à l'aéroport de Nsimalen pour accueillir notre illustre hôte. Les militants du Rdpc et les populations auraient été aussi invités «fermement» à se masser sur le parcours emprunté par notre hôte de marque.

A l'inverse, c'est une véritable humiliation qu'a subi notre Chef de l'Etat hier. Il a été reçu non seulement sans la présence d'aucun membre du gouvernement français mais seul l'Ambassadeur de France au Cameroun Bruno Gain a fait le déplacement dans le rôle du parfait planton.


Une visite qui s'annonce difficile pour le lion de Mvomeka

Chacun doit savoir qu'un planton est «un soldat de service auprès d'un Officier supérieur, pour porter ses ordres». C'est aussi une sentinelle fixe sans armes. Qui, peut dire que Bruno Gain ne portait pas hier juste des ordres du gouvernement français? Même l'envoyé spécial de la Crtv a eu du mal à réaliser son reportage rappelant quand même que seuls les Ambassadeurs de France au Cameroun et celui du Cameroun en France attendaient le Chef de l'Etat à sa descente d'avion. Que ce dernier a été reçu ensuite au salon d'honneur par les doyens du corps diplomatique africain à Paris.

Mais le naturel revenant au galop, il n'a pas manqué de parler d'une foule enthousiaste au passage du Chef de l'Etat. Comme par hasard, c'est une jeune fille portant le nom d'Ongolo qui a remis les fleurs à Paul Biya confirmant la confiscation de tout ce qui peut l'être dans ce pays par une seule région.

Selon des sources concordantes, le Gouvernement français s'apprête à assurer le service minimum avec Paul Biya. L'image de Nicolas Sarkozy recevant avec faste Bachar El Assad et Mouammar Kadhafi pour les pourchasser par la suite hante encore les mémoires. Il est donc question de montrer à l'homme qui confisque le pouvoir depuis une trentaine d'années au Cameroun qu'il ne sera pas soutenu au cas où ...

Par  BENJAMIN ZEBAZE                                                                                                                                                                       Source : Ouest Littoral

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Communiqué de presse de l’association AFRICAINS DU MONDE sur le Mali. Nous sommes contre l’intervention militaire française au Mali

2 Février 2013 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

                                                          Communiqué de presse
                                    De l’association AFRICAINS DU MONDE sur le Mali.
                                 Nous sommes contre l’intervention militaire française au Mali.

                                                             afrique


Nous condamnons la énième intervention militaire française en Afrique et particulièrement au Mali après la récente descente des  raids militaires en Côte d’ Ivoire et en Lybie en 2011, qui ont fait au passage des milliers de morts africains. Cette intervention au Mali ne peut pas être vue comme une action salvatrice mais plutôt  analysée comme une action d’occupation du territoire malien, venant  parachever l’occupation barbare des Djihadistes et offrir  sur un plateau d’or un territoire en agonie en bafouant ainsi la souveraineté d’un pays indépendant.


L’incurie et la faiblesse militaire des pays voisins donnent à la France un rôle de  maton et de gendarme qu’elle s’est toujours donnée en Afrique, notamment au Congo, en Centrafrique, au Niger, au Tchad, au Gabon et en Côte d’Ivoire.
L’actuel Président intérimaire  du Mali Dioncounda Traoré n’a aucune légitimité constitutionnelle pour engager  le pays dans un accord bilatéral comme le soutient le chef de l’Etat français François Hollande.


L’ordre juridique, c’est-à-dire la résolution 2085 de l’O.N.U, n’autorise pas une intervention française, l’éthique et la morale devraient plutôt pousser la France à s’abstenir de toutes interventions sur le territoire africain au regard de ses actions passées non encore réparées, notamment à Madagascar à plusieurs reprises, d’abord en 1896 avec les troupes  de Gallieni qui ont commis un génocide sur la population Malgache, et en  1947 les troupes coloniales sur ordre du  haut-commissaire Pierre de Chevigné font mitrailler plus d'une centaine de militants du MDRM (Mouvement Démocratique de la Rénovation Malgache) et les font emprisonner dans des wagons tout en expérimentant une nouvelle technique de guerre psychologique qui consiste à jeter vivants ces militants d'un avion pour terroriser les villageois de leur région. Au  Cameroun  en 1948  les mêmes méthodes sont utilisées avec  pour la première fois la mise en pratique de la bombe au napalm pour réduire les indépendantistes de L’U.P.C (Union des Populations du Cameroun) au silence.


Par conséquent, il ne peut y avoir d’approbation d’aucune organisation politique, associative, et de tous les autres mouvements africains à l’action en cours au Mali. Il est important de souligner le calvaire, le traumatisme, les atrocités au quotidien, précisément les exécutions sommaires, bras et pieds coupés, les expropriations, les expulsions et le génocide d’Etat que vivent les Noirs en Mauritanie depuis 40 ans sans que cela ne fasse l’objet d’une intervention militaire de la France, de la communauté internationale et des Etats africains voisins.


Par ailleurs ces mouvements Djihadistes et Touaregs, soutenus hier dans leur action de sécession et d’occupation du Mali par la France, ont gagné en confiance et se sont donc autorisé à commettre  les pires exactions, atrocités et destructions des joyaux historiques du patrimoine malien. Les troubles actuels au Mali sont la conséquence directe des aventures guerrières de la France en Lybie avec la dispersion des armes  aux troupes Touaregs venus soutenir le colonel Kadhafi. La France doit faire face à ses erreurs stratégiques dans le Sahel. Nous rappelons à la mémoire du peuple malien leur concours au peuple français pendant l’occupation allemande au cours des deux guerres mondiales au prix de leur sang pour la libération de la France.
Seule la résistance nationale libère de l’occupation comme l’atteste le passé glorieux du Mali avec le roi Sonni Ali qui a chassé les Touaregs qui avaient envahi Tombouctou en 1468 et la résistance héroïque de l’Askia Nouh lors de la guerre contre le Maroc 1593.


Fait le 18 janvier 2013 à Paris.
Thibeaud OBOU – Président de AFRICAINS DU MONDE.
Thibeaud OBOU
Consultant en Stratégie & Expert en Organisation                                                                                                                    Président de AFRICAINS DU MONDE                                                                                                                                                         +33 (0) 6 63 00 93 71                                                                                                                                              www.africainsdumonde.com

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Avis de recherche (Cameroun): Aidez-moi à retrouver DASHAKO Samson un criminel refugié au Nigeria. Il a tué mon frère le Commandant, l’Adjudant-chef Major MENANGA AHANDA Jean-Claude, à TIKO.

2 Février 2013 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Avis de recherche (Cameroun): Aidez-moi à retrouver DASHAKO Samson un criminel refugié au Nigeria.
Il a tué mon frère le Commandant, l’Adjudant-chef Major MENANGA AHANDA Jean-Claude, à TIKO.

Assassin_Recherche-1-.JPGDASHAKO Samson le gendarme recherché.

Monsieur, Madame, Bonjour. Je tiens à porter à la connaissance  des médias  l'assassinat odieux et crapuleux d'un commandant de brigade qui était mon frère perpétré dans une brigade de gendarmerie au Cameroun  dans un état supposé de droit et les difficultés auxquelles la famille du défunt est confrontée face à un silence total de la grande muette .Pour que ce crime ne soit pas étouffé et que justice soit rendue.
 En effet le 09/10/2012, au sein même de l’unité dont il était le Commandant, l’Adjudant-chef Major MENANGA AHANDA Jean-Claude, mon frère était assassiné à TIKO (Localité Camerounaise située dans la région frontalière avec le Nigéria) par un de ses adjoints, l’Adjudant DASHAKO Samson en cavale et réfugié au Nigéria. L’Adjudant-chef Major MENANGA AHANDA Jean-Claude est décédé, le corps horriblement mutilé, transformé en passoire sanglante, après avoir reçu 18 impacts de balles d’une arme de guerre en temps de paix. Lesdits projectiles ayant, pour la plupart, été tirés à bout portant. L’Adjudant-chef Major MENANGA AHANDA Jean-Claude est mort, pour avoir établi l’aberration d’une garde à vue illégale dont était innocemment victime un de ses concitoyens et dont il avait ordonné la libération sine die. Il faut rappeler que ce mardi soir, vers 19h, L’Adjudant-chef Major MENANGA, commandant de la brigade de gendarmerie de TIKO revient à son bureau. Au passage, il rencontre une dame qui l’interpelle au sujet de son frère qui serait gardé à vue depuis deux jours. Le commandant qui n’est nullement au courant de cette situation consulte la main courante où ne figure aucune information sur le concerné. Sur l’insistance de la dame, portant ses recherches dans les cellules, il découvre effectivement la présence du prévenu. Irrité par cette pratique peu orthodoxe qu’il exècre quoique coutumière des poste de police ou de gendarmerie au Cameroun, il demande son adjoint, l’Adjudant DASHAKO, responsable de cette arrestation et détention arbitraire puis, lui enjoint de libérer ce monsieur (qui doit représenter de gros intérêts financiers). Ce dernier refuse d’obtempérer à l’ordre de son supérieur. Il semble qu’il y ait eu des éclats de voix sulfureux entre les deux hommes et les mots du Commandant aurait été passablement rugueux pour dénoncer cette pratique pour le moins recommandable par la règlementation en vigueur. Tout compte fait, c’est un autre gendarme, des trois qui était présent à la brigade qui libère le détenu. Alors que l’on croit l’incident clos, l’Adjudant DASHAKO, tireur d’élite à l’humeur sombre et massacrante qui n’a pas digéré ce qu’il considère comme une humiliation par son chef, s’empare subitement de l’arme avec laquelle  il était en patrouille (on parle d’un fusil d’assaut léger ou d’une Kalachnikov), tire une première rafale de 3 balles dans le dos de son supérieur, qui se dirigeait vers son bureau sis au fond d’un couloir. L’infortuné, tentant de s’y réfugier, est copieusement arrosé d’une autre salve de 9balles qui ont aisément transpercé la porte métallique. Le forcené DASHAKO, dans une sorte de folie meurtrière, l’y rejoint, seul et désarmé, se vidant déjà de son sang. Puis, il achève sa macabre besogne de bouché, éclatant la cervelle à sa victime et lui broyant littéralement le bassin. Puis il ressort, s’engouffre dans sa voiture après avoir lâché en l’air une dernière salve dissuasive, certainement à l’attention des deux autres gendarmes, qui, tétanisés par la peur, étaient terrés à l’extérieur de la brigade. Les premiers à arriver sur le théâtre du drame découvrent un spectacle d’une horreur insoutenable : le corps inerte du commandant de brigade affreusement mutilé par la violence des impacts de balles tirées à bout portant gisant sur un escalier donnant sur son bureau. L’Adjudant-chef Major MENANGA AHANDA Jean-Claude, meurt donc dans son bureau de la main d’un de ses frères d’armes, victime des droits d’un concitoyen que tentait d’écraser la machine des pratiques maffieuses, l’incurie des fonctionnaires de la gendarmerie (comme de tous les autres corps de métier au Cameroun). En outre, l’Etat camerounais, dont l’efficacité de l’appareil sécuritaire ne se manifeste que dans les cas de préservation des intérêts de la caste d’apparatchiks qui en tiennent les rênes, traine dans la procédure d’investigation tout en maintenant le secret le plus absolu sur l’évolution du dossier.
 
Je sollicite donc votre intervention  afin de médiatiser ce drame afin que l'Etat Camerounais y mette un peu du sien afin que l’assassin, DASHAKO Samson, véritable danger public, soit appréhendé, pour qu’aussi, justice soit rendue à la mémoire d’un infortuné défenseur des droits citoyens, MENANGA AHANDA Jean-Claude. Cordialement,  Pièce jointe: Photo de l'assassin recherché supposé avoir trouvé refuge au Nigeria état voisin du Cameroun.
 Par Godefroy frère du tué.

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