Intervention du Camarade Sidi Tidiane Gueye Président de la FETAF (Fédération des travailleurs Africain en France) A la fête de l’Humanité (Paris France)
Intervention du Camarade Sidi Tidiane Gueye
Président de la FETAF (Fédération des travailleurs Africain en France)
A la fête de l’Humanité (Paris France)
Dimanche, le 19 septembre 2011
à l invitation de la plateforme Africaine
De la Nécessite de la Création des Etats Unis d’Afrique
Un fait s’impose a tout observateur quant a l’état actuel du monde : les pays européens _ dont le développement industriel a surtout bénéficié des différents paramètres de leur système d’asservissement et d’exploitation (traite Negrière, esclavage, colonialisme, néocolonialisme etc.) continuent de profiter des lenteurs, des atermoiements et autres facteurs centrifuges, qui lestent la marche décisive des pays africains vers l’unité, pour imposer, tant bien que mal, leur leadership mondial…
Leadership qui pénalise encore bon nombre de pays dont l’Afrique.
Afrique dont on s’étonne, par ailleurs qu’elle soit encore debout et mieux qu’elle réussisse à enregistrer sur le plan économique des progrès. Progrès encore fragiles, selon nous ; car on peut mieux faire.
Il urge, a l’heure actuelle, de mettre à exécution la vision des hérauts du Panafricanisme devant permettre une approche globale (holistique) des problèmes politiques, économiques, culturels voire spirituels de la problématique d’une présence Africaine a l’échelle planétaire.
Mais le paradoxe, ici est de constater qu’a l’opposé de la tendance lourde d’un monde ou les grands ensembles géopolitiques s’organisent, le leadership africain, quant a lui, de par une sorte de pus et d’égoïsme irréfléchi de la part de certains chefs d’état africains, risque de s’enfermer de plus en plus dans d’assurer la pleine souveraineté africaine en ordre dispersé.
Partant de ce constat, on peut légitimement inférer l’impérieuse exigence de réparer aujourd’hui les dégâts engendres par la calamiteuse balkanisation – Balkanisation jadis vouée aux gémonies par bon nombres de pères des « indépendances des années 1960 », lesquels pères, du moins certains d’eux, n’ont pas évité, tomber par la suite, dans les traquenards. Mis en place depuis fort longtemps : Conférence de Berlin (1884 – 1885) dépeçage du continent, loi cadre Deferre, dislocation des grands ensembles préétablis par le colonialisme AOF- AEF d’où sont nés des états dits francophones non viables. Ce constat, à quelques nuances prés, est valable pour les autres grands ensembles d’Afrique, en l’occurrence avec la promotion du Commonwealth…
Un fait indéniable découle d’une telle situation : pris individuellement, aucun pay africains n’est à même de se développer et/ou être en mesure d’assurer sa pleine souveraineté.
Là git, selon nous, le bien fondé de l’idéologie panafricaine : en effet, comme le souligne Elikia Mbokolo en s’appuyant sur la vision de Kwame Nkrumah, qui soutient que l’ambition de la lutte panafricaine ne saurait se limiter à un simple dialogue ou à une simple concertation entre les Etats issus de la colonisation. Elle doit viser à l’union politique qui surmonte la balkanisation, principal instrument du néocolonialisme et à la promotion de la Personnalité africaine. Promotion qui peut, à elle seule faire de l’Afrique un acteur à part entière dans la vie internationale.
A l’examen de la réalité tant sur le plan diplomatique et politique actuels, cette analyse de Nkrumah, en guise d’avertissement, doit nous convaincre de franchir le Rubicon ; aux fins d’accélérer la cadence pour l’unité organique sur le plan régional et/ou continental.
Que faire ? Le professeur Cheikh Anta Diop, égyptologue émérite nous invite à tout mettre en œuvre, en faisant preuve de « persuasion et d’optimisme », pour convaincre les réticents au processus vital d’unification.
En effet, pour Cheikh Anta Diop on doit rester « optimiste », car selon lui « même l’égoïsme lucide militerait pour une fédération, une intégration…une fédération de l’Afrique » (Intervient dans la Tribune Diaspora Africaine No Hors série (22 Mai 1985).
Aujourd’hui, le retour du panafricanisme s’avère urgent, non pour une adoption sans recul nécessaire ou réévaluation eu, égard à l’évolution et autres réalités des pays africains et de la Diaspora.
Faire de l’histoire une source d’identification, voire de développement économique est une œuvre salutaire, et c’est cela qui valide le recours aux idéaux panafricains.
Dans le cadre d’une rapide rétrospective sur la genèse du panafricanisme, force est de reconnaitre en l’homme politique NKRUMAH, le théoricien qui a le plus indiqué les différents modes opératoires pour la concrétisation institutionnelle de l’unité des peuples du continent.
Pour notre gouverne, on peut citer ici deux (2) de ses ouvrages qui ont le mieux marqué sa maturation politique : « AFRICA MUST UNITE » et « NEOCOLIALISME, dernier stade de l’impérialisme ».
Et c’est heureux, qu’aujourd’hui, des grands penseurs, des hommes politiques, des dirigeants politiques tels que les présidents Alpha Omar Konaré, Abdoulaye Wade, se réclament de l’idéologie panafricaine : laquelle idéologie panafricaine doit beaucoup à NKRUMAH qui a su, si l’on en croit à Mbokolo, lui « ouvrir la voie en tant qu’idéologie singulière dans l’espace idéologique du XXème siècle, au regard du libéralisme, du socialisme et du communisme...
Confronté aux réalités du monde actuel, une approche holistique (globale) du développement du continent sur tous les plans doit constituer le substrat principal du panafricanisme en actes. Un panafricanisme adossé aux réalités tumultueuses de l’histoire des peuples d’Afrique précoloniale, coloniale et aux impératifs d’un monde où prévaut, bon an mal an, un multilatéralisme qui en souligne l’interdépendance…
Sous ce rapport, le panafricanisme, loin des idées reçues et des mauvaises interprétations, ne peut conduire à un repli sur soi – Il est d’essence humaniste, progressiste et pluriel dans sa volonté intrinsèque de parachever l’unité des peuples d’Afrique et de sa Diaspora – érigée en une sixième région du continent – L’Afrique s’est engagée-dans une réelle œuvre de parachèvement de l’Unité, jadis entamée par l’organisation de l’Unité Africaine (Décolonisation, lutte contre l’Apartheid) et aujourd’hui Union Africaine (U.A), nonobstant les forces centrifuges en œuvre et les hésitations enregistrées des différents sommets de l’organisation continentale…
Aux partenaires internationaux, il convient de faire œuvre de pédagogie et affirmer, urbi et orbi, que le panafricanisme n’est guère antinomique avec la nécessaire coopération internationale, indispensable à l’heure actuelle pour le développement harmonieux d’un monde de Paix, d’Egalité et de Justice !
Les échecs, voire les sabotages qui ont jadis scandé les tentatives de mises en place de fédérations (Etats Unis d’Afrique centrale par Boganda), Fédération du Mali (Modibo Keita), gouvernement continental hic et nunc (NKRUMAH) ne doivent plus être d’actualité.
Aux militants panafricains, la vigilance reste de mise. La vigilance s’impose pour réduire au maximum les capacités de nuisance d’où qu’elles se manifestent.
Les défis à relever pour le 3eme millénaire sont de taille ; il nous faut faire face !
L’Afrique, pour vraiment jouer sa partition dans la scène internationale, doit identifier les problèmes cruciaux qui s’imposent à elle et tenter de les résoudre à l’aune d’une démarche panafricaine qui s’appuie sur les peuples. (cf. : Conférence de Tunis)
Le mode opératoire doit d’envisager, la résolution des problèmes des jeunes, de la démographie, de l’Agriculture, de la technologie, de la Paix et de la sécurité, à l’échelle du continent.
Lors du séminaire de l’Organisation de l’Unité Syndicale Africaine (OUSA), tenu à Khartoum (Soudan) le 13 mai 2011, le Docteur Vladimir Antin-Danso du Ghana, nous apprenait que sur 1,2 milliard de jeunes âgés de 15 a 24 ans dans le monde (soit 18% de la population mondiale) environ 200 millions de ces jeunes vivent en Afrique (soit 20% de la population Africaine…).
Et il faut noter que ce chiffre va surement augmenter, car 42% de la population actuelle est âgée de 15 ans.
Par ailleurs, ces jeunes qui représentent 40% de la population active en Afrique constituent 60% des chômeurs en Afrique.
Avec des taux de chômage pouvant atteindre 83%, 68%, 66% dans certains pays Africains- Et ces jeunes vivent pour la plupart avec moins de US$2/jour.
Il se suppose là de toute évidence un problème démographique.
Tous les experts prévoient une transition démographique lente, ne devant se stabiliser qu’en 2050. Nul doute donc pour Danso que cela constitue des enjeux primordiaux sur le plan fiscal, politique, social et des conséquences subséquentes en matière de dépenses pour l’éducation, la santé et éventuellement des risques d’agitation sociales.
Et c’est ici que se joue le sort de la gouvernance en Afrique autour des notions de Démocratie, stabilité et développement.
On peut inférer après ce constat fait de la non-intégration effective du continent, que tous ces problèmes n’ont aucune chance d’être résolus dans le cadre d’un seul pays africain. Et Danso de posé la question de savoir si « l’Afrique est non démocratique, parce que elle est sous-développée ? »
Sans vouloir exonérer tel ou tel dirigeant, dont les turpitudes ont pu pénaliser cruellement le peuple, il n’est pas faux d’affirmer que une meilleure mutualisation des efforts, même mieux une réelle coordination en amont des efforts pour telle ou telle cible est la meilleure garantie pour relever progressivement les défis.
Au lieu de cela, eu égard au caractère extraverti de son économie, l’Afrique ou plus exactement les pays Africains pris individuellement vont devoir adopter les mesures prescrites par les «gestionnaires externes» FMI et Banque Mondiale.
Nous avons tous en tête les ravages causées par les plans d’Ajustement structurel (PAS) avec ses cortèges de licenciements et de fragilisation des secteurs publics…
Il importe d’indiquer en partant de tout ce constat, la voie à suivre. Les différents segments des populations africaines au nombre desquels on peut citer les syndicats ont un rôle majeur à jouer pour promouvoir le projet de création des Etats-Unis d’Afrique. (Cf. : Rapport de synthèse de la conférence syndicale pour appuyer la construction des Etats-Unis d’Afrique Tunis (Tunisie). OUSA UGTT syndicat des producteurs libyens du 16 au 17 Janvier 2001)
La valse hésitation de certains dirigeants, compréhensible dans une certaine mesure, n’a plus de raison d’être si l’on s’en réfère au fait que les masses africaines s’affranchissent volontiers des frontières artificielles léguées par les puissances tutélaires.
En effet, de part et d’autre de ces frontières, vivent effectivement des populations jointives- Et ce sont ces populations jointives qui peuvent, si on leur demande leur avis, nous permettre de fermer les fermeture-éclairs de ce « manteau d’Arlequin » dont parle le professeur Ki-ZERBO à propos du continent morcelé !
L’initiative lancée pour la promotion de la Confédération des partis politiques Africains (COGEPPA), en ce que cela constitue une unité en actes, est un levier important pour doter le mouvement panafricain d’une orientation politique dont l’objectif numéro un est la CREATION DES ETATS UNIS D’AFRIQUE. Il s’agit d’une convergence pas nécessairement idéologique, mais raisonnablement pragmatique pour le destin de l’Afrique et de ses peuples.
Psywar : Guerre Psychologique - Le film
Psywar : Guerre Psychologique - Le film
http://www.youtube.com/watch?v=2xuoa7tF-x8
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La recolonisation de l'Afrique? 1ère partie.
La recolonisation de l'Afrique? 1ère partie.
Source : http://www.youtube.com/watch?v=cAh3P4RRkHc&feature=related
QUI A PARLE DE DEMOCRATIE?
QUI A PARLE DE DEMOCRATIE?
De Jean-Paul Pougala
Mario Monti a prêté serment hier comme Président du Conseil Italien, en remplacement de Silvio Berlusconi. En Grèce, devant la crise économique et financière du pays, làbas aussi on a mis
entre
parenthèse la démocratie pour mettre comme Premier Ministre un non élu, un non-démocratique.
A un analphabète Africain comme moi à qui on a rempli la tête pendant ces 2 décennies que nous étions pauvres parce que nous étions incapables de bien gérer nos affaires et que nous gérions mal
parce que nous nous n'avions pas la démocratie comme en Occident, il y a 2 petites questions qui me taraudent depuis quelques semaines : Si la démocratie résolvait tous les problèmes, pourquoi
chaque fois qu'en Occident il y a de sérieux problèmes que les élus n'arrivent pas à résoudre, on met toujours entre parenthèse cette démocratie pour faire appel à des personnes non élues et
qu'on appelle tous des "compétents" ? Est-ce une confirmation que la démocratie porte au pouvoir des
incompétents ? Et si tel est le cas faut-il extrapoler et en déduire que ceux qui ont prétendu mettre la condition de cette démocratie avant notre développement savaient au départ qu'il
s'agissait bel et
bien d'une manœuvre pour nous plomber au sol, en écartant tous les compétents pour privilégier ces politiciens incompétents ?
En regardant la composition de ce Gouvernement non démocratique de Mario Monti en Italie, je me suis dit que tous les donneurs de leçons sur la potion magique que devrait être la démocratie pour
l'Afrique doivent bien se cacher en ce moment. Et avec eux, tous les gouvernements dits démocratiques, à commencer par le déchu gouvernement de Monsieur Berlusconi. Monsieur Monti s'est excusé
parce qu'à la prestation de serment, il manquait 2 Ministres, celui de la défense, un Général de l'armée qui se trouvait au milieu de ses troupes en Afganistan, le Ministre des Affaires
Etrangères, encore jusqu''à la veille Ambassadeur à l'étranger. J'ai essayé de me mettre dans la peau de l'ancien Ministre de la Défense, Monsieur La Russa cet élu qui ne connaissait
d'Afganistan que des furtives tournées solennelles, accompagné des principales chaines de télévision italienne. Et que dire du sentiment de l'ancien Ministre des Affaires Etrangères Franco
Frattini qui ne comprenait rien de politique internationale. Je me suis senti obligé de lui adresser une lettre ouverte il y a 2 ans,
pour lui donner un peu de cours sur la géopolitique africaine, tellement il brillait par son ignorance. Ce qui serait même comique s'il ne contribuait par à ternir l'image de l'Afrique, ce à quoi
je
tenais à mettre fin et très vite.
Le 10 Octobre 2009, je prenais donc ma plume pour écrire une lettre ouverte de protestation au Ministre des Affaires Etrangères d'Italie Franco Frattini. Il s'était trouvé une nouvelle spécialité
:
"Spécialiste en Afro-pessimisme", parler mal de l'Afrique, en expliquant à qui voulait l'entendre qu'avec la crise économique de 2008, l'Afrique était passée de la famine à la mort. Et Lors du
Sommet du G8 de l'Aquila, il avait remis un prétendu rapport sur l'hécatombe Afrique avec une conclusion tout aussi burlesque, proposant à la nouvelle Administration Obama de passer par les
religieux italiens pour développer sa politique dite d'aide à l'Afrique, parce que selon lui, les soeurs et les prêtres catholiques Italiens étaient les seuls au monde à bien connaitre l'Afrique
de la misère. Et dans cette lettre, je reprochais à M. Frattini de se tromper de siècle en parlant d'Afrique et, de se comporter en irresponsable lorsqu'il attisait la haine anti-blanc qui était
en train de se propager à toute l'Afrique au fur et è mesure que le niveau de vie augmentait sur le continent. Voilà ce que produit la démocratie. Je ne crois pas que j'aurai besoin de rappeler à
l'ordre l'actuel Ministre non démocratique parce que contrairement à Frattini qui était devenu expert de l'Afrique pour y avoir passé 2 nuits dans des hôtels 5 étoiles et accompagné de 3 gardes
du corps, le nouveau Ministre a séjourné comme ambassadeur dans plusieurs pays et ne pourra se rendre coupable de diffuser n'importe quel non-sens.
A son patron, Silvio Berlusconi, j'étais allé encore plus loin, en lui expliquant dans une autre Lettre Ouverte du 8 Avril 2009 qu'il commettait une erreur en sacrifiant les étrangers Africains
dits
"clandestins" à la haine démocratique des sondages qui voulait que la majorité des Italiens souhaitait voir pendus les immigrés Africains sans papiers, parce que selon l'imaginaire collectifs,
ces derniers
devaient êtres responsables de tous les crimes et délits, même de ceux commis par la Mafia . Je lui demandais d'oublier un instant le racolage de ses électeurs pour faire l'effort de comprendre
que sa loi sur le délit de clandestinité qu'il s'apprêtait à faire voter ne pouvait pas décourager un seul migrant à se mettre en marche. Et je lui conseillais de lire un auteur Italien dénommé
Empédocle né en 432 avant l'ère Chrétienne qui a écrit que le monde est gouverné par deux forces antagonistes, le bien et le mal et que le Mal, la division, la discorde prend naturellement le
dessus. Et qu'un politicien doit avoir le courage de se battre pour éviter que la très facile fatalité de la haine domine l'amour. A Mario Monti, non démocratique, je ne pense pas que j'aurai
besoin d'une telle incitation, parce qu'ayant la compétence de s'attaquer aux vrais problèmes, la diversion de l'immigré Africain sans papier pour flatter les électeurs ne lui passe certainement
pas par la tête.
Quelles leçons pour l'Afrique ?
La corruption tant décriée en Afrique est principalement due à l'incompétence. Une personne compétente qui occupe une haute fonction dans son domaine de spécialisation, le vit comme la
consécration de son amour pour ce travail et lui parler de corruption ou de détournement de fonds publics est comme un véritable sacrilège. Il faut avoir le courage de fermer les oreilles au
piège tribal ou ethnique qui voudrait qu'en Afrique on nomme des responsables en fonction de leur appartenance à des groupes ethniques et non en fonction de leur connaissance approfondie de la
tache qui les attend.
- Un proviseur de Lycée ou un Directeur d'Ecole est mieux placé pour être Ministre de l'Education ou de l'Instruction ;
- un commissaire ou un Préfet, mieux placé pour être un Ministre de l'Intérieur ;
- un général ou un colonel, mieux indiqué pour occuper le poste de Ministre de la Défense ;
- un Ambassadeur, le plus à même d'être Ministre des Affaires Etrangères etc...
Il vaut mieux instituer comme règle le choix des technocrates à la gestion des affaires d'un pays et ce, avant que la crise n'arrive. Les Occidentaux sont obligés de le faire seulement en
profitant du prétexte de la crise économique, par ce qu'ils ont tellement vanté les mérites de la démocratie qu'ils ne peuvent pas se démentir aussi vite.
Nous qui n'avons rien vanté ne devons pas avoir honte de recourir aux services de nos très nombreuses meilleures compétences. Et pour être sûr que le haut responsable d'une administration
publique, plutôt que rendre compte à son supérieur, ne passera plus son temps pour dénigrer l'équipe à laquelle il appartient, afin de mériter la sympathie de certaines ambassades occidentale
(wiki-Leaks), il faudra penser à ajouter le test de patriotisme (pas de nationalisme) pour tous les
hauts fonctionnaires, comme on le fait déjà dans beaucoup de grands pays à travers le monde.
Avec les politiciens aux affaires, la supposée bonne gouvernance de l'Occident a produit un gouffre financier que même les 10 futures générations ne pourront pas assainir. Faut-il pour autant se
méfier de la démocratie ? Je crois que oui; Parce que c'est la course au mensonge. Le gagnant est celui qui ment le plus aux électeurs, et qui peut être le plus crédible à formuler son mensonge.
Et au final, on a
des situations tout aussi grotesques que l'Afrique ne peut pas s'offrir le luxe d'avoir comme un acteur de cinéma qui est devenu gouverneur de l'Etat le plus riche des USA, la Californie et qui
en est reparti en laissant le trou financier le plus profond de l'histoire de cet Etat. Ne vaut-il pas mieux un bon dictateur pour mettre l'ordre dans un état, d'un aventurier qui va tout
détruire ? Et c'est quoi un dictateur ? Monsieur Berlusconi qui en 17 ans a fait toutes les lois les plus impensables pour lui-même, ses entreprises et pour ses amis, était-il un dictateur ? Ou
quoi? A chaque pays sa propre démocratie, qui reste un simple processus et non une fin.
18/11/2011
Jean-Paul Pougala
www.pougala.org
DEBAT : L’Union Internationale des journalistes Africains vous invite au procès de la Francafrique le 10 décembre 2011.
DEBAT : L’Union Internationale des journalistes Africains vous invite au procès de la Francafrique le 10 décembre 2011.
INVITATION
En finir avec la honteuse dictature de la Franceafrique sur la justice française et contre la paix en Afrique.
J’espère qu’en ne prenant aucune sanction contre la mafia Franceafricaine une certaine justice (pas du tout juste) ne finisse par ternir l’image de la France en Afrique et dans le monde entier. Soutenir a juste titre le printemps Arabo-africain et laisser la Francafrique régnée dans les rapports franco-africains est une bêtise digne d’une république bananière. En cette époque électorale et dans notre campagne pour le procès de la Francafrique afin d’aboutir à de meilleurs rapports entre la France et l’Afrique : Nous sommes heureux de vous convier à notre débat LE SAMEDI 10 décembre 2011
De 13H00 A 17H00
Salle Eugène Varlin
Bourse du Travail de Paris
3, Rue du Château D’eau
75010 PARIS
Métro République lignes 5, 7, 8, 9, 11
Thèmes et Intervenants :
- Apres YALTA politique d’une certaine époque, refusons le YALTA économique qui menace l’Afrique.
Intervenant : Lancine CAMARA, président de L’Union Internationale des journalistes Africains.
- L’Utilité de l’incontournable procès de la Francafrique dans un pays africain.
Intervenant : Maitre Norbert TRICAUD, Avocat au barreau de Paris.
- Pire que TINTIN au Congo, la Francafrique tue encore au Congo
Intervenant : Brice NKEOUA, Informaticien et président d’Association
- La Cote d’Ivoire est pour le procès de la Francafrique et la libération du président Laurent Gbagbo.
Intervenant : Mr ATSE KOUASSI, Universitaire Ivoirien
- Y-a-t-il un bon candidat à la présidentielle 2012 en France pour mettre fin à la Francafrique.
Intervenant : Mme Aminata SISSOKO, Universitaire malienne.
VENEZ NOMBREUX ET NOMBREUX !!!!!!!!!!!!!
Contact : 06 19 78 84 17 ou 06 22 53 84 20 ou 06 98 57 34 73
Email : lancinecamara@hotmail.fr
U.I.J.A / Le Devoir Africain, 1 allée du 8 mai 1945- 94140 ALFORVILLE
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LE DEVOIR AFRICAIN Magazine africain engagé pour une nouvelle vision et un meilleur concept de l’information Nord-Sud et Sud-Nord Bimestriel Indépendant.
Côte d’ivoire : Mireille Saki, une reine Panafricaniste à l’avant poste de la lutte pour la liberté de son pays et de l’Afrique.
Côte d’ivoire : Mireille Saki, une reine Panafricaniste à l’avant poste de la lutte pour la liberté de son pays et de l’Afrique.
Mme M. Saki
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=QEJGMdD8RwI#!
http://www.youtube.com/watch?v=YMX2_xgOWb8&feature=related
Syrie : COMMUNIQUÉ DE PRESSE du Comité Valmy.
Syrie : COMMUNIQUÉ DE PRESSE du Comité Valmy
LE PRÉSIDENT DU COMITE VALMY À DAMAS POUR SAUVER LA PAIX EN RÉTABLISSANT LA VÉRITÉ
Depuis une semaine, accompagné de personnalités françaises et francophones, Claude Beaulieu,
Président du Comité Valmy, est présent en Syrie, à l’invitation du Patriarche des Chrétiens d’Orient.
Il a eu l’occasion d’observer la réalité de la situation et il a pu faire de nombreuses rencontres, notamment avec le Patriarche orthodoxe russe Cyrille, quand celui-ci est venu exprimer la
solidarité du peuple russe avec le peuple syrien.
Aujourd’hui, Claude Beaulieu tient à témoigner de ce qu’il a constaté (...)
Le Président du Comité Valmy appelle les Français à la plus grande vigilance sur les informations et reportages diffusés par les médias français, déjà coupables d’avoir travesti la réalité pour rendre possible les agressions sur la Côte d’Ivoire et la Libye.
Le Patriarche des Chrétiens d'Orient
LE PRÉSIDENT DU COMITE VALMY À DAMAS
POUR SAUVER LA PAIX EN RÉTABLISSANT LA VÉRITÉ
Depuis une semaine, accompagné de personnalités françaises et francophones, Claude Beaulieu, Président du Comité Valmy, est présent en Syrie, à l’invitation du Patriarche des Chrétiens d’Orient.
Il a eu l’occasion d’observer la réalité de la situation et il a pu faire de nombreuses rencontres, notamment avec le Patriarche orthodoxe russe Cyrille, quand celui-ci est venu exprimer la solidarité du peuple russe avec le peuple syrien.
Aujourd’hui, Claude Beaulieu tient à témoigner de ce qu’il a constaté sur place.
1) Le scandale de la propagande guerrière
véhiculée par les médias occidentaux
A écouter les médias occidentaux, l’armée et la police syrienne seraient devenues des hordes sanguinaires qui massacreraient le peuple. La réalité ridiculise ce grossier mensonge, dont le seul but est de justifier une invasion guerrière.
Sur le terrain, nous constatons que les meurtres et les attentats, mensongèrement attribués par les médias français aux forces syriennes, sont en réalité le seul fait de groupes armés étrangers ou de salafistes syriens extrêmement minoritaires, qui tirent sur la foule et sur les militaires pour créer le chaos et pour fabriquer des images trompeuses, à destination des médias complices des va-t-en-guerre occidentaux.
Les policiers et les militaires syriens doivent à la fois déjouer ces pièges, protéger les populations et mettre hors d’état de nuire ces criminels fauteurs de guerre.
Cette mission est d’autant plus difficile que les groupes en question sont soutenus, armés et financés par les USA et l’Union européenne, comme l’a avoué leur chef, Khaddam
:
Le chef des rebelles syriens avoue être financé par la CIA 14-mai-2011
SOS Besoin volontaire pour sous-titres en français !
Cliquer sur l’image pour voir la vidéo.
2) La force de l’union nationale syrienne
contre l’éventualité d’une agression occidentale
Il ne se passe pas un jour sans manifestations de masse, au cours desquelles les Syriens se retrouvent dans les rues pour exprimer leur volonté unitaire patriotique et pour soutenir le gouvernement légitime.
Cette vigueur à défendre la souveraineté de la nation syrienne transcende les clivages politiques et confessionnels ; elle soude le peuple, fermement décidé à résoudre par lui-même ses difficultés en restant maître de son destin et en respectant la légalité.
Malgré les crimes et les exactions commis par les terroristes, la manipulation visant à exacerber les clivages confessionnels échoue : dans une clairvoyance exemplaire, le peuple syrien se rassemble et démontre encore une fois l’invincibilité et la cohérence de l’attachement à la souveraineté populaire, de la laïcité et de la prééminence du Droit.
Les opposants syriens préfèrent majoritairement éviter à leur pays une intervention étrangère plutôt que rallier le Conseil national syrien, dans lequel ne se regroupent en définitive que des aventuriers instrumentalisés par les ennemis de la Syrie et des extrémistes salafistes qui envisagent de transformer le pays en place forte d’Al Qaïda.
Dans ces conditions, le Président du Comité Valmy appelle les Français à la plus grande vigilance sur les informations et reportages diffusés par les médias français, déjà coupables d’avoir travesti la réalité pour rendre possible les agressions sur la Côte d’Ivoire et la Libye.
Il souhaite, sans illusion, que la diplomatie française prenne conscience que son asservissement aux Etats-Unis - qui construisent une manipulation de plus pour justifier une agression guerrière de plus - n’est pas une erreur, mais une faute. De par l’Histoire, la France a une responsabilité particulière envers les peuples syriens et libanais. Tout gouvernement qui l’oublierait ne serait pas un authentique gouvernement français mais un pitoyable exécutant états-unien.
Que la faute libyenne ne soit pas répétée en Syrie !
Fait à Paris le 17 novembre 2011, par Comité Valmy
Source : http://www.comite-valmy.org
Les Navires de guerre russes dans les eaux syriennes pour empêcher l'attaque de l'OTAN. Moscou dans un mouvement agressif afin d'intercepter une autre fausse "intervention humanitaire"
Les Navires de guerre russes dans les eaux syriennes pour
empêcher l'attaque de l'OTAN. Moscou dans un mouvement agressif afin d'intercepter une autre fausse "intervention humanitaire"
Les Navires de guerre russe sont entrés dans les eaux territoriales syriennes dans un mouvement
agressif conçu pour empêcher toute attaque dirigée par l'OTAN sur le pays sous le couvert d'une «intervention humanitaire».
Les "Navires
de guerre russes sont arrivé dans les eaux territoriales syriennes, a annoncé une agence de nouvelles syriennes, jeudi, indiquant que le mouvement a représenté un message clair à l'Occident, que
Moscou résistera à toute intervention étrangère dans les troubles civils qui secouent le pays", rapporte Haaretz.
La Russie a intensifié ses efforts pour défendre la Syrie ces
derniers jours, avec ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, désireux d'empêcher la violence ou une guerre civile dans le pays, au mépris des réclamations par les puissances
occidentales qui soutiennent les terroristes et accusent, le président Bachar al-Assad de répression sanglante des manifestants innocents.
Comme nous l'avons vu avant l'attaque
sur la Libye, qui a également été présentée comme une «intervention humanitaire», des puissances de l'OTAN sont prêts à diaboliser le gouvernement d'Assad en caractérisant les attaques de ses
forces des atrocités tout en ignorant les attaques similaires par des forces d' «opposition », comme cette semaine suite a un raid sur un complexe de renseignement des
forces aériennes syriennes qui a tué ou blessé 20 policiers de la sécurité.
Le Département d'Etat américain porte-parole Mark Toner rejette l'allégation de la Russie que la Syrie
est dans une guerre civile, en déclarant, «Nous pensons que le régime d’Assad mène une campagne de violence, d'intimidation et de répression contre des manifestants innocents».
Bien sûr, nous avons entendu une rhétorique similaire de l'OTAN soutenus par Al-Qaïda , des rebelles réquisitionnés, des avions de chasse et de tir de lance-roquettes en Libye,
des actions également entreprises par "manifestants innocents".
Comme nous l'avons indiqué précédemment, malgré la spéculation écrasante que l'Iran sera la prochaine cible d'une
agression militaire, la Syrie est la cible la plus probable pour la salve suivante du changement de régime soutenu par l'OTAN.
Le président américain Barack Obama a ouvert le bal
en août quand il a appelé le président al-Assad à démissionner. L'ONU a déjà retiré tout le personnel non essentiel du pays.
Sans aide de la Russie, la Syrie serait
largement sans défense contre une attaque de l'OTAN. "Je ne vois pas tous les problèmes purement militaires. La Syrie n'a pas de défense contre les systèmes occidentaux
... Mais il serait plus risqué que la Libye. Ce serait une opération militaire lourde ", selon l'ancien chef de la force aérienne française Jean Rannou .
Étant donné
que la presse occidentale s'est avérée apte à fabriquer des mensonges pour justifier les interventions militaires, si les actions du régime d'Assad représentent des atrocités réelles, la conduite
légitime d'une guerre civile demeure incertaine. Certains ont prétendu les abus sont embellis, tandis que deux anciens agent de la CIA Robert Baer et ex-officier du MI6 Alastair
Crooke ont souligner que le peuple syrien voulait absolument le changement, mais pas sous la forme d'une OTAN «humanitaire» d'assaut.
Article de : Paul Joseph Watson
Traduction : Neurones News
Source : Planet.com prison
Paul Joseph Watson est l'éditeur et écrivain pour
Planet.com prison. Il est l'auteur de l'ordre dans le chaos.
Mouammar Kadhafi : Comment rendre Hommage à un homme qui a beaucoup donné à l’Afrique.
COMMUNIQUE DE PRESSE
Comité d’organisation Hommage à Mouammar Kadhafi
Mouammar Kadhafi : Comment rendre Hommage à un homme qui a beaucoup donné à l’Afrique.
Depuis l’assassinat du panafricaniste Mouammar Kadhafi, nous savons à quel point vous souffrez intérieurement.
A l’occasion de l’hommage qui lui sera rendu le 25 novembre 2011 de 17h30 à 21h
Sis Bourse du Travail de Paris.
3, rue du Château.
Métro: République.
Soyez Très nombreux.
Dès maintenant Envoyez vos hommages sous formes
Ecrit – Vidéo-Audio
A
Comité d’organisation Hommage à Mouammar Kadhafi
Email : frcarpentier2000@yahoo.fr
Tel :0033(0)6 32 00 63 03
BOYCOTT D'ORANGE: Le Comité pour la Restauration De la Souveraineté Africaine
COMMUNIQUE DE PRESSE SUR LA SOCIETE ORANGE DE COTE D’IVOIRE
Le Comité pour la Restauration
De la Souveraineté Africaine (Le CORESA)
Le Secrétaire exécutif
J.D LOKOSSUE
RAPPEL
Ivoiriennes, Ivoiriens, Chers Patriotes Africains, Grands Combattants pour la Liberté des Africains,
Depuis plus de six mois, le Président Laurent Gbagbo est en prison. Le peuple de côte d’Ivoire vit sous un régime de terreur .Les exploiteurs européens conduits par la France colonisatrice de SARKOZY et leurs suppôts ivoiriens veulent le traduire devant la Cours pénale Internationale (CPI) pour avoir dit non à la recolonisation de la Cote d’Ivoire. Pour marquer notre opposition à cet acte qui tente d’humilier à nouveau notre Président, il est lancé un boycott de produits français. L’opération démarre avec la compagnie de téléphonie mobile Orange.
A partir du 15 novembre 2011 et dans le cadre du nouveau projet de coopération en matière de défense entre la France et la Côte d’Ivoire, orange procédera à un enregistrement systématique des communications téléphoniques. Pour éviter qu’un mot prononcé ne nous conduise au cimetière ou en prison dans un contexte d’insécurité et d’arbitraire juridique, à partir du 15 Novembre 2011 nous devons donc nous débarrasser de toutes nos puces Orange. Nous devons également nous abstenir de répondre aux appels venant des numéros Orange et d’utiliser les clés USB d’orange pour nous connecter à internet. En côte d’Ivoire, les numéros de cette compagnie commencent par : 07, 08, 09,47, 48, 49, 57, 58.
SARKOZY a utilisé des sociétés françaises dont Orange pour nous faire la guerre et enlever notre Président. Si nous n’avons pas d’armes pour combattre l’armée française, si nous n’avons pas d’autres réseaux pour nous opposer aux velléités impérialistes de SARKOZY, nous avons au moins notre liberté de consommer qui nous est acquise. Nous pouvons nous faire entendre à travers le monde autrement.
Si SARKOZY a choisi la force pour nous imposer un président en lieu et place du peuple de Côte d’Ivoire et de ses institutions, nous avons le devoir de lui faire comprendre pacifiquement qu’il met en danger les intérêts de son propre pays et que la souveraineté du peuple ivoirien est inaliénable.
Montrons au monde entier que c’est bien Laurent GBAGBO qui a gagné les élections et que nous restons opposés au coup d’état de la France qui l’a renversé et à sa déportation éventuelle à la CPI qui constituerait pour les ivoiriens et pour l’Afrique une humiliation de plus, totalement inacceptable.
Le temps d’agir est arrivé !!!
Mobilisons nous pour la souveraineté de l’Afrique
ABIDJAN LE 8 NOVEMBRE 2011