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Les Noirs ont commis une erreur monumentale il y a deux cent ans.

21 Juillet 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Les Noirs ont commis une erreur momumentale il y a deux cent ans.

 

Paps Touré reste Zen... la liberte d'expression

 

 


 


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Le Komandant SIMi ol dénonce le génocide de Côte d'Ivoire en chanson

21 Juillet 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Le Komandant SIMi ol dénonce le génocide de Côte d'Ivoire en chanson

 


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L'imposture SOS Racisme dévoilée par Serge Malik (1990).

21 Juillet 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

L'imposture SOS Racisme dévoilée par Serge Malik (1990)

 

 


 

 

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The job of ECOMOG in Sierra leone.

21 Juillet 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

The job of ECOMOG in Sierra leon, A bake force of UN and werterners.

 

 


 

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La débâcle annoncée de l’OTAN en Libye.

21 Juillet 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

La débâcle annoncée de l’OTAN en Libye (Counterpunch)

Colonel Kadhafi-copie-1


Après trois mois et demi de bombardements et de livraisons d’armes à différentes factions rebelles, l’échec de l’OTAN dans ses efforts pour promouvoir un « changement de régime » en Libye est désormais évident.

A l’évidence, les commandants de l’OTAN espèrent encore en la bombe chanceuse qui tuerait Kadhafi, mais à ce jour le pouvoir est encore entre les mains du dirigeant Libyen, tandis que les puissances de l’OTAN s’entredéchirent.

Les rapports sur les délibérations à Istanbul du Groupe de Contact de l’OTAN ont un côté surréaliste, où la Secrétaire d’Etat (US) Clinton et le Ministre des Affaires Étrangères britannique Hague ont solennellement réaffirmé leur engagement pour un changement de régime et une consolidation des relations avec le Conseil de Transition à Benghazi, alors que l’humiliation de toute l’expédition de l’OTAN entrera dans les livres d’histoire comme un avertissement sur les dangers des illusions politiques au service de « l’interventionnisme humanitaire », comme un exemple du travail épouvantable effectué par les services de renseignement, des illusions sur les bombardements et la suprématie des airs, et sur une des pires campagnes de presse jamais vue.

Prenez par exemple le premier ministre britannique David Cameron. Il peut remercier Rupert Murdoch, et même le misérable Andy Coulson pour l’ironie de cette histoire. Son incroyable erreur de calcul et son obstination à embaucher l’ancien rédacteur de News of the World, Coulson, a tellement occupé l’espace médiatique ces derniers jours qu’elle occulte une autre incroyable erreur de calcul sur la scène internationale et lui évite railleries et critiques.

Lorsque Cameron a rejoint le président français Sarkozy au début de mois de mars dans sa charge contre Kadhafi, apparemment aucune mise en garde n’est venu troubler l’ambiance guillerette qui régnait à Downing Street (bureaux du premier ministre britannique – NdT). C’était comme si les bourdes et les erreurs de Blair en Irak, sans cesse exhumées au cours des années qui ont suivi, n’avaient jamais existé.

Cameron, comme Sarkozy, Clinton et Obama, étaient en possession de rapports des services de renseignement sur la situation en Libye. Est-ce qu’un de ces rapports leur a expliqué que Kadhafi pouvait se révéler plus dur à cuire que les dirigeants tunisien ou égyptien, qu’il pouvait même bénéficier d’un certain soutien populaire à Tripoli et dans ouest du pays, qui a toujours été en conflit avec Benghazi et les régions de l’est ? Si c’est le cas, est-ce que quelqu’un l’a lu ?

La presse occidentale, de même qu’Al Jazeera, n’a pas été d’une grande aide dans cette affaire. Les accusations initiales contre Kadhafi et le « génocide » commis contre son propre peuple ou le recours aux viols massifs s’appuyaient sur des rumeurs invérifiables et des bulletins de propagande diffusés depuis Banghazi et ont été discrédités par des organisations respectables telles qu’Amnesty International et Human Rights Watch. Toute prétention que la Cour International de Justice pouvait avoir en matière d’impartialité a été minée par son instrumentalisation au service de l’OTAN, par des inculpations hâtives lancées contre Kadhafi et ses plus proches collaborateurs à chaque fois que les intérêts de l’OTAN étaient en jeu.

Les journalistes à Benghazi sont devenus les Pom-Pom girls de ce qui depuis le début n’était à l’évidence qu’un ramassis de factions disparates et désorganisées. Les journalistes à Tripoli ont été réticents à écrire une seule ligne qui pouvait paraître aux yeux de leurs rédacteurs en chef trop « complaisante » à l’égard Kadhafi, un personnage diabolisé en Occident depuis pratiquement le début de ses 40 ans de pouvoir. Les progressistes américains (et français, pardi ! - NdT) exultaient parce qu’ils tenaient là enfin une « guerre juste » et pouvaient applaudir les bombardiers de l’OTAN avec la conscience tranquille et s’accrocher à leurs fantasmes sur la pureté révolutionnaire des rebelles.

L’histoire nous démontre qu’aucun largage de milliers de tonnes de bombes et de missiles, et quel que soit leur soi-disant « précision chirurgicale », ne provoque un élan d’enthousiasme de la part des civils qui les reçoivent, même lorsque chaque projectile est tamponné et certifié « humanitaire » et largué « avec les meilleures intentions du monde ». Tripoli a récemment connu de vastes manifestations pro-gouvernementales. La population Libyenne est de 6 millions, dont 4 à Tripoli. Kadhafi se promène dans la ville dans une Jeep ouverte. Un grand nombre d’AK-47 ont été distribués aux comités de défense civiles. Les forces de sécurité de Kadhafi ont-ils obligé tous ces gens à aller manifester ? C’est peu probable.

Cette semaine, la presse occidentale s’est empressé de relayer l’histoire d’une poignée de prisonniers qui ont dénoncé Kadhafi. Eh bien, si vous étiez un prisonnier avec des pistolets rebelles posés sur la tempe, proclameriez-vous votre fidélité à l’objet de leur colère ou murmuriez-vous que vous avez été enrôlé de force dans son armée ? Ne s’agit-il pas là du B-A-BA du journalisme ? Sont-ils des « mercenaires noirs » ou des Libyens du sud qui sont à la fois noirs et membres des milices de Kadhafi ?

D’autres indications sur les erreurs de jugement de l’OTAN ont été ses rebuffades envers les accusations de dirigeants africains, russes et même de pays membres de l’OTAN comme l’Allemagne, selon lesquelles les mandats des deux résolutions du Conseil de Sécurité de l’OTAN votées en février et mars – la protection des populations civiles – étaient ouvertement violés et remplacés par une campagne visant à tuer Kadhafi et à installer un « gouvernement provisoire » bancal à Benghazi, composé depuis le début par une bande de personnages douteux.

Au début du mois de mars, Sarkozy, qui trainaient dans les sondages, a cru aux conseils de « nouveau philosophe » Bernard-Henri Lévy, après l’excursion entreprise par ce dernier à Benghazi le 6 mars, selon qui il suffisait de se baisser pour ramasser la Libye et son pétrole. Le 11 mars, Sarkozy a décidé précipitamment de reconnaître le gang de Benghazi comme le gouvernement légitime de la Libye et a attendu en toute confiance la chute de Kadhafi.

Dans un compte-rendu hilarant sur la débâcle de l’OTAN, Vincent Jauvert du Nouvel Observateur a récemment révélé que les services de renseignement français avait assuré à Sarkozy et au ministre des affaires étrangères Juppé qu’ « à la première frappe (aérienne), des milliers de soldats de Kadhafi feraient défection ». Ils avaient prédit aussi que les rebelles avanceraient rapidement sur Sirte, la ville natale de Kadhafi et l’obligeraient à fuir le pays. Chose que les puissances de l’OTAN ont triomphalement clamée en annonçant même que Kadhafi avait fui vers le Venezuela. Il ne fait pas hésiter à recourir au Gros Mensonge pour sa propre propagande sauf lorsqu’il sera inévitablement démenti 24 heures plus tard.

« Nous avons sous-estimé Kadhafi, » un déclaré un officier à Jauvert. « Il se prépare à l’invasion depuis 41 ans. Nous n’imaginions pas qu’il s’adapterait aussi vite. Pour le transport des troupes et des batteries de missiles, par exemple, personne ne pensait que Kadhafi irait acheter des centaines de camions Toyota au Niger et au Mali. Ce fut un éclair de génie : les camions sont identiques à ceux des rebelles. L’OTAN est paralysé. Ca retarde les frappes. Avant de bombarder les véhicules, les pilotes doivent s’assurer qu’il s’agit de forces de Kadhafi. Nous avons demandé aux rebelles de placer un signe particulier sur les toits de leurs camions, a dit un soldat, mais nous ne pouvons jamais être certains. Ils sont tellement désorganisés... » (traduction à partir de la version anglaise – NdT)

Lorsque la chute n’a pas eu lieu à la date prévue, le gouvernement français a admis du bout des lèvres au début de mois qu’il livrait des armes et des munitions aux groupes rebelles libyens. Nous pouvons présumer sans grand risque de se tromper que la Grande-Bretagne mène ses propres opérations clandestines, et que la capture d’une unité de SAS/MI6 (forces spéciales/services de renseignement - NdT) par des fermiers Libyens n’est du meilleur augure.

A présent, la coalition de l’OTAN est en train de se déliter, même si la presse US n’en parle pas. Le ministre de la défense français Gérard Longuet a accordé une interview à la fin de la semaine dernière à une télévision française et il a dit que l’action militaire de la France avait échoué, et que l’heure de la diplomatie avait sonné. « Nous devons maintenant nous assoir autour d’une table. Nous arrêterons les bombardements dés que les Libyens commenceront à se parler entre eux et que les soldats des deux côtés retourneront dans leurs casernes. » (traduction à partir de la version anglais – NdT). Longuet a suggéré que Kadhafi pourrait rester en Libye, « dans une autre pièce du palais, avec un autre titre. »

Si les remarques surprenantes de Longuet étaient destinées à l’opinion publique française à la veille d’un vote à l’Assemblée Nationale, elles ont clairement été un choc pour Cameron et la Secrétaire d’Etat Clinton. Tout en renforçant l’impression d’une guerre civile au sein de l’OTAN, Cameron et Clinton ont précipitamment publié des déclarations qui réaffirmaient l’objectif d’un changement de régime, et que le départ de Kadhafi n’était pas négociable, comme exigé par le gang de Benghazi.

Mais Berlusconi, dont le pays est devenu la destination de dizaines de milliers de réfugiés qui fuient les combats et l’effondrement économique de la Libye, déclare à présent qu’il avait toujours été contre cette aventure de l’OTAN. Il pourrait refuser de renouveler quelques accords d’hébergement en Italie pour les puissances de l’OTAN engagées dans l’opération. L’Allemagne n’a jamais été enthousiaste. A l’origine, la France et la Grande-Bretagne nourrissaient l’espoir d’une collaboration militaire étroite mais l’espoir s’est rapidement évanoui pour toutes les raisons habituelles – inertie, méfiance et simple incompétence.

La méfiance de Sarkozy envers l’Allemagne et la Turquie était apparemment si intense, selon le Nouvel Observateur, qu’il a demandé que les officiers turcs et allemands présents dans la structure de commande de l’OTAN soient mis sur la touche parce qu’ils auraient pu saboter la guerre étant donné les réticences de Berlin et d’Ankara pour toute l’opération. La règle veut que lorsque le commandant suprême de l’OTAN, un général américain, et le numéro deux, un Britannique, sont absents, c’est le numéro 3, un Allemand, qui prend le commandement. Sarkozy a fait suspendre cette règle.

Sous des pressions et des priorités politiques internes, Obama a joué à un double-jeu. Au départ, la précipitation vers le Conseil de Sécurité de l’ONU a été principalement une initiative de la Secrétaire d’Etat Clinton. A mi-février, sur le plan politique, Obama était dans une situation délicate. Il se racontait de plus en plus qu’il ne ferait pas un second mandat. Clinton s’est précipitée pour occuper ce qu’elle percevait comme un vide tentant, peut-être même en caressant l’espoir d’accélérer le déclin d’Obama et de se placer comme candidate potentielle pour 2012. Obama, qui en était encore soucieux de se débarrasser de sa réputation de « mauviette », a rapidement approuvé la mission de l’OTAN et contré les accusations d’inconstitutionnalité de cette décision. Clinton a aussitôt annoncé qu’elle n’était pas particulièrement intéressée par une carrière politique nationale après 2012.

En termes de matériel, les Etats-Unis ont joué un rôle crucial. Selon un général français cité par le Nouvel Observateur, « 33 des 41 avions ravitailleurs utilisés dans l’opération sont américains, la plupart des Awacs aussi, tous les drones également, comme 100% des missiles antiradars et des kits de guidage laser des bombes. Et ce n’est pas tout. L’essentiel des moyens de commandement et de contrôle de l’Otan comme la gigantesque bande passante qui permet de transmettre toutes les données sont américains ». Le directeur du renseignement militaire, le général Didier Bolelli, a révélé que plus de 80% des cibles affectées aux pilotes français en Libye étaient désignées par les services américains ! « Ils nous donnent juste ce qu’il faut pour que nous ne nous cassions pas la figure », assure un diplomate.

Ceux dont les souvenirs remontent à la débâcle de Suez en 1956 pourraient se remémorer comment Eisenhower a simplement donné l’ordre aux forces Britanniques, Françaises et Israéliennes d’abandonner leur objectif de renverser Nasser. Nous pourrions bien être en train d’assister à une nouvelle démonstration de la domination US qui s’est instaurée au lendemain de la seconde guerre mondiale, avec l’administration Obama qui remet les choses en place en démontrant qu’une suprématie européenne dans la région méditerranéenne est vouée à l’échec.

Avant de prendre sa retraite, le Secrétaire à la Défense (US) Gates a pris soin de remuer le couteau dans la plaie lors d’un discours à Bruxelles : « la plus grande alliance militaire de l’histoire, est... engagée dans une opération contre un régime mal armée d’un pays sous peuplé – et pourtant de nombreux alliés sont à court de munitions et ont besoin des Etats-Unis, une fois de plus, pour combler le manque. » Il a déclaré d’un ton sinistre que « les futurs dirigeants politiques US... pourraient considérer que le retour sur investissement de l’Amérique dans l’OTAN ne vaut pas la dépense.  »

Même si Obama est sans équivoque favorable à un changement de régime en Libye, après le constat d’échec de la campagne de bombardements l’ambiance politique ici n’est pas propice à une escalade - très coûteuse et plutôt rejetée par l’opinion publique.

Il n’y a rien qui indique que le dirigeant du Labour (le « PS britannique » - NdT), Ed Miliband, prêt à bondir pour saisir les rênes de la campagne anti-Murdoch, ait l’agilité politique suffisante pour griller Cameron pour la farce libyenne. Par nature, il est probablement plus enclin aux « interventions humanitaires » que Cameron et la seule chose qu’il pourrait reprocher à ce dernier est de n’avoir pas avoir fait suffisamment d’efforts.

En résumé, la gauche devrait se réjouir d’assister à la déroute d’une simple expédition coloniale, avec de graves conséquences à long-terme en ce qui concerne la crédibilité de l’OTAN et ses faux semblants à l’égard du droit international. Un autre motif de réjouissances est le discrédit encore plus grand qui vient de frapper le tribunal fantoche connu sous le nom de Cour de Justice Internationale.

Et maintenant ? L’air est chargée de spéculations sur un éventuel accord, spéculations ponctuées par des bêlements pieux des Américains et des Britanniques sur l’imminence de la chute de Kadhafi, que ce dernier serait à court de carburant, que les rebelles resserreraient leur étau sur Tripoli, que les Russes auraient négocié une sortie honorable. Il semble plus juste de constater qu’au bout de quatre mois et demi, l’OTAN et les interventionnistes sont en train de subir une humiliation. Ajoutez à ça l’humiliation de Rupert Murdoch et nous avons là largement de quoi lever nos verres très haut.

Alexander Cockburn


Traduction « à la santé du peuple Libyen » par VD pour le Grand Soir, avec probablement les bégaiements et hoquets habituels.

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La Réalité des bombardements en Libye par Michel Collon.

20 Juillet 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

bombardement-libye

 

> http://www.michelcollon.info/VIDEO-Sarkozy-combien-d-enfants-as.html

 

CLIQUEZ BOMBARDEMENT


> Et tu comprendras que l'on nous mène en bateau.
> Tu comprendras que nous ne pouvons laisser faire çà...
> Le silence est une arme de destruction massive, autant que les bombes de
> l'Otan.
> On ne vient pas au secours d'un peuple en rajoutant des massacres aux
> massacres.
> Arrêtons de nous donner bonne conscience en invoquant de faux prétextes...
> Je t'en prie fait circuler cette vidéo autour de toi

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Communiqué LKP relatif à la présence des jeunes Guadeloupéens au défilé du 14 juillet 2011

20 Juillet 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire


 

 

 

 

 

 

 

            Exhibition du trophée colonial

        du 14 Juillet 2011

 

Communiqué LKP relatif à la présence des jeunes Guadeloupéens au défilé du 14 juillet 2011

 

Le 14 juillet, une trentaine de jeunes stagiaires Guadeloupéens du Service Militaire Adapté défilaient sur les Champs Elysées. En 50 ans, cette structure propre aux dernières colonies françaises aura « formé » des milliers de jeunes en échec scolaire. En se vantant par ailleurs d’un taux d’insertion de l’ordre de 85%, dans un pays où le chômage touche 6 jeunes sur 10.

Mais alors, pourquoi un tel dispositif n’est-il pas reproduit en « Métropole » s’il présente de tels résultats positifs ? Pourquoi ne pas installer des SMA aux quatre coins de la France  « hexagonale » et ainsi endiguer le chômage des jeunes ?

Ce dispositif serait tellement bénéfique que Nicolas SARKOZY - lors des fameux états généraux – avait prévu de doubler les effectifs de ces stagiaires, passant ainsi de 3000 à 6000. Et pendant ce temps, l’AFPA Guadeloupe aura été liquidé. Le fameux centre régional devant la remplacer (CRFP) n’en finissant pas de rater son ouverture.

 

Plus fort encore, une vingtaine de jeunes enfants, des « timoun » habillés en doudou, kon antan lakoloni, ayant au plus 12 ou 13 ans étaient au beau milieu des soldats. Mais que venaient faire des jeunes enfants dans un défilé militaire, entourés de soldats, forces spéciales, légionnaires et autres  parachutistes spécialisés pour dispenser la mort?!

Cette démonstration n’est pas sans nous rappeler ces groupes de jeunes enfants qui chantent et dansent pour des dictateurs sous d’autres cieux. Il n’y a pas si longtemps, sonjé jan yo fè fanmi annou chanté Maréchal nous voilà !

 

Au-delà du fait qu’un certain nombre de jeunes puissent être formés au SMA, il convient de s’arrêter sur les véritables raisons de l’existence même de cette structure chez nous et la présence de ces jeunes stagiaires et jeunes enfants Guadeloupéens le 14 juillet à Paris. Il s’agit pou YO :

  

-           D’exhiber la grandeur et l’immensité de l’empire colonial français en affichant à la face du monde tel un trophée, et tout particulièrement aux Français, les résultats obtenus par « cette mission civilisatrice » qu’un pouvoir quasi divin aurait donné à la France afin d’éduquer les sauvages, cultiver les indigènes et en faire des hommes.  

 

-          De perpétuer l’idée selon laquelle les jeunes « ultramarins » seraient de niveau et de compétences inférieurs aux jeunes français, d’où la nécessité du SMA (Nous avons les plus forts taux d’échec scolaire) légitimant ainsi le maintien d’un système scolaire inadapté dans notre pays.

 

-          De bien ancrer dans la tête de nos jeunes, granbonnè, qu’ils n’existent et ne doivent leur salut que grâce à la générosité de la mère patrie, otrèman ou pa moun.

 

-          De poursuivre l’opération de séduction (2011, année des outre mers) en direction de la diaspora des colonisés, véritable réserve de voix pour les prochaines présidentielles.

 

Alors, aucun doute, nous sommes bien dans le droit fil de la loi du 23 février 2005 reconnaissant les bienfaits de la colonisation, de la domination et de l’asservissement des peuples.

 

Après, il ne leur restera qu’une chose à faire : nous inviter à accomplir « notre fameux devoir de citoyen » en allant « émarger » notre carte, perpétuant ainsi l’illusion d’avoir une quelconque prise sur notre vie, sur notre devenir. E pannansitan, la société Guadeloupéenne poursuit sa lente agonie.

 

NON, nou péké lésé YO tchouyé péyi la é Pèp Gwadloup ! 

 

 

 

 

 

 

Ansanm ansanm, annou kontinyÉ dÉchoukÉ pwofitasyon.

GwadloupÉyen doubout ! Gwadloup sÉ tan nou, a pa ta yo ! 

                                                                                                                                                                                                          

LKP - Lapwent –  17 jwiyé 2011 

 


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Calixte Belaya: Appel pour une Adhésion au M.A.F

20 Juillet 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

 

Calixte1

Merci, chers amis.

J'espère que vous serez nombreuses et nombreux à avoir le courage de tirer votre bulletin, de le remplir et de me le renvoyer au 9, rue Roger Gobaut - 93 500
Pantin.

Comme vous n'êtes pas sans l'ignorer, les clefs de la prison de Laurent Gbagbo sont à Paris et non à Abidjan.

Comme vous êtes sans l'ignorer, l'UMP et le PS ont pas plus tard qu'aujourd'hui, voté pour la continuité des guerres en Afrique, notamment en Libye.

Comme vous êtes sans l'ignorer, s'ils se permettent d'aller nous bombarder, c'est parce que s'il est vrai que les Africains descendants, sont évalués à 10
millions de personnes, ils ne sont pas organisés au sein d'un grand Mouvement fort, car seul le lobbying dans ce pays est respecté.

Comme vous êtes sans l'ignorer l'UMP et le PS qui décident de l'avenir de la Côte d'Ivoire, de la Libye et bientôt du Cameroun et d'autres pays Africains cumulent
à eux deux moins de 400 000 personnes.

Si demain, UN MILLION D'AFRICAINS DESCENDANTS, D'AFRICAIN-FRANCAIS, D'AFRICAINS adhèrent au sein de le M.A.F., Mouvement des Africain-
Français, nous serons la PREMIERE FORCE POLITIQUE DE LA FRANCE et ALORS, ils seront obligés de nous écouter.

Je vous encourage à continuer à organiser des conférences, à continuer d'organiser sans cesse des MARCHES !

MAIS LA VERITABLE manière de frapper, c'est que avant la fin de l'année, nous soyons 1 MILLION au sein du MAF !

Et cela est possible, si chacune et chacun d'entre nous adhère, indépendamment de ses activités politiques par ailleurs.

C'est possible, si chacun d'entre nous y fait adhérer ses amis, ses enfants, son compagnon, sa compagnre, ainsi que toute personne susceptible de l'aider.

C'est POSSIBLE DE SE FAIRE ENTENDRE ! C'EST POSSIBLE DE NOUS FAIRE RESPECTER grâce au MAF

Bises à tous !

"calixthe beyala"

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LES DESSOUS DE LA HAUTE TRAHISON DE KOULIBALY MAMADOU

20 Juillet 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

 

Duekoue-copie-3

LES DESSOUS DE LA HAUTE TRAHISON DE KOULIBALY MAMADOU

 

APRES LE COUP D'ETAT DE LA FRANCE EN COTE D'IVOIRE LE 11 AVRIL 2011 POUR INSTALLER OUATTARA AU POUVOIR

LES DESSOUS DE LA HAUTE TRAHISON DE KOULIBALY MAMADOU 1
Mamadou Koulibaly a décidé, de façon « irrévocable » « snif »,de claquer la porte du Front Populaire Ivoirien (FPI). Entre autres raisons, l’époux de Limata Koulibaly, cette jeune dame de père Burkinabè et de mère Béninoise, lui-même « dioula d’Azaguié (en pays Abbey) », n’a pas du tout accepté que les autres membres de la haute direction du FPI, refusent de le suivre dans ses décisions surprenantes, dont entre autre, la tenue d’un« congrès-bilan ». Mamadou Koulibaly, le brillantissime économiste, arrivé en politique contre la farouche volonté de son père, qui l’a laissé faire parce qu’il était dans le parti de Laurent Gbagbo, selon ses propres confidences, n’a pas du tout accepté de ne pas être suivi par la « haute direction du FPI ». Il a décidé de la flinguer en passant, car pour lui, cette haute direction est composée de personnes qui cherchent surtout « à préserver des chasses gardées personnelles au détriment de l`intérêt général et à masquer sa propre trahison envers nos militants, nos idéaux, la Côte d`Ivoire et la cause africaine ». Selon le partant, ses camarades de la haute direction s’abritent «derrière le prétexte que tout changement serait assimilable à une traîtrise envers des camarades emprisonnés et exilés ». Ainsi, on apprend de la bouche de Mamadou Koulibaly, que les autres membres de la direction du FPI ont trahi, et que refuser d’opérer des changements en l’absence des camarades emprisonnés ou exilés est un … prétexte. N’ayons pas peur des mots, et expliquons au « camarade » Koulibaly Mamadou que ce qu’il vient de rendre, enfin, public, s’appelle LA HAUTE TRAHISON.

2011-07-13 21:21:44 GMT: APRES LE COUP D'ETAT DE LA FRANCE EN COTE D'IVOIRE LE 11 AVRIL 2011 POUR INSTALLER OUATTARA AU POUVOIR : LES DESSOUS DE LA HAUTE TRAHISON DE KOULIBALY MAMADOU 2 :
Quand on a subi ce que Koulibaly Mamadou appelle « cataclysme », quand le pays a vécu ce que dans une autre déclaration il a appelé « tragédie ivoirienne », et qui touche principalement, on le voit aujourd’hui un parti progressiste comme le FPI, ses militants, sa haute direction, son leader et sympathisants alors, ce sont les autres membres de la Haute Direction du FPI qui ont refusé de le suivre dans ses manœuvres suspectes qui ont raison. Car quel est ce « congrès-bilan » qu’il tenait à organiser alors que les tous premiers responsables du FPI, Affi N’guessan, Sangaré Aboudrahamane, Simone Ehivet Gbagbo sont prisonniers de Dramane Ouattara. Professeur, ils ne sont pas morts ! Ils ne sont qu’en prison ! En plus, en tant qu’intérimaire, sauf si vous avez d’autres raisons d’avoir voulu tout changer, tout chambouler dans la maison FPI, vous étiez tout juste chargé d’assurer un intérim, c’est-à-dire, de gérer les affaires courantes. Sans plus. Vos camarades ont eu raison de vous mettre en minorité, de vous désavouer et de faire échec à vos desseins cachés. Votre démission du FPI, à ce moment précis de l’histoire de notre pays et de la vie de ce parti d’avant-garde, n’est ni plus ni moins, sachez-le, que de la HAUTE TRAHISON

LES DESSOUS DE LA HAUTE TRAHISON DE KOULIBALY MAMADOU 3 :
Mamadou Koulibaly a donc décidé de ne plus jouer les seconds rôles. Il sera le leader de son parti. Depuis le Ghana voisin, où, depuis longtemps, il a élu … domicile, il va diriger LIDER (Liberté et démocratie pour la République). Mais ses militants sont avertis : il va les lâcher comme il lâche aujourd’hui ses camarades emprisonnés, ses camarades en exil et surtout les militants du FPI. Il va les lâcher un matin comme il lâche ses électeurs de Marcory qui lui ont donné le poste de député de Koumassi à partir duquel il a occupé le poste de président de l’Assemblée Nationale. Il va les lâcher comme il a lâché les Ivoiriens, après les événements de 2004 pour aller planquer sa famille au Ghana, lui le numéro 2, qui plus est, constitutionnel, du régime Laurent Gbagbo. Pour quelles raisons, Mamadou Koulibaly aurait-il été plus particulièrement en danger en Côte d’Ivoire alors que Laurent Gbagbo, Président de la République, et tous les autres présidents des institutions ivoiriennes, Tia Koné (Cour Suprême), Laurent Dona Fologo (Conseil Economique et Social), Yssouf Koné (grand Chancelier), Yanon Yapo (Conseil Constitutionnel) puis Yao Paul N’dré, vivaient tranquillement à Abidjan ? Comme on le voit, cela ne date pas d’aujourd’hui que Koulibaly Mamadou a commencé, rappelons-le, aussi bien envers les militants du FPI qu’envers les autres Ivoiriens, lui le n°2 du régime, sa HAUTE TRAHISON

LES DESSOUS DE LA HAUTE TRAHISON DE KOULIBALY MAMADOU 4

Très peu de militants de la haute direction du FPI et même très peu de militants des autres structures ou de base seront, en réalité, vraiment surpris de la décision de Mamadou Koulibaly. Car ils savent que l’homme, dont on dit qu’il n’a pas vraiment une carapace solide, une endurance à toutes épreuves, les avait lâché depuis longtemps. En effet, depuis 2004, sans doute secoué par les événements orchestrés par le Français, Mamadou Koulibaly ne participait plus vraiment, à la vie du FPI. Seulement, l’homme manquait de courage. Il n’osait pas le dire, il n’osait pas le faire savoir très clairement. Il n’osait pas assumer. Ainsi, ces 7 dernières années, il a rusé avec les autres. Sa formule : «Mon engagement au sein du FPI étant allé jusqu`à l`épuisement de toutes les possibilités compatibles avec mes convictions, j`ai décidé d’y mettre un terme», est sans doute belle. Sinon quel est ce numéro 2 d’un régime qui était toujours parti ? Il ne présidait presque plus les sessions et autres réunions importantes de l’Assemblée Nationale. Mme Marthe Amon Ago, vice-présidente, se tapait tout le boulot. Et lui se faisait payer grassement salaire et avantages de président d’institution. Mamadou Koulibaly n’a pas trouvé à ce moment-là à redire, il n’avait pas encore « épuisé toutes les possibilités compatibles avec ses convictions ». Mais puisque, fatalement, le moment devait arriver, où les masques devaient tomber, notre homme a fini par se démasquer. Mais dans des conditions qui mettent bien à nu LA HAUTE TRAHISON.

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Mamadou Koulibaly a décidé de partir, avec fracas. Il est venu du Ghana pour annoncer qu’il quitte le FPI… Au moment où il est certain de ne plus pouvoir être président de l’Assemblée Nationale, et donc au moment où il n’y a plus rien à bouffer, puisque d’autres présidents d’institutions ont été nommés, et Dramane Ouattara est chaud pour organiser les législatives. Mais le poignard qu’il sort aujourd’hui comme d’autres ont sorti les machettes, et que tout le monde voit très clairement aujourd’hui, les autres, Gbagbo en tête, l’avaient déjà vu venir. Les déclarations intempestives, souvent à l’emporte-pièce, étaient plus de nature à fragiliser le régime, à mettre à mal Gbagbo Laurent qu’autre chose. C’est bien Koulibaly Mamadou, outre le fait qu’il avait abandonné son propre pays, lui le n° 2 du régime au pouvoir, qui, au cours d’un colloque à l’Assemblée nationale, en pleine année électorale, et à quelques mois seulement des échéances électorale, avait donné un terrible coup de poignard au pouvoir. Comme sous l’emprise de stupéfiants, il s’est fendu d’une diatribe incongrue contre Désiré Tagro, paix à son âme. Se disant vexé, il s’est fendu de quelques interventions tonitruantes dans la presse pour enfoncer le cou, et accuser son propre régime de gestion malsaine des examens et concours, notamment ceux de l’Ecole de Police et de l’ENA. Il parlait comme si le pouvoir c’était quelqu’un d’autre. Il parlait comme si quelqu’un l’empêchait de faire des critiques, de faire des remarques au sein des instances du parti. Mais c’était plus fort que lui et il ne pouvait résister à cette dénonciation calomnieuse qui n’a fait que verser de l’eau au moulin des …ennemis politiques puisqu’ils ont démontré qu’ils ne sont que cela. Le FPI étant au pouvoir depuis 10 ans, pourquoi Koulibaly Mamadou qui a ces « convictions » si solidement ancrées n’a pas claqué la porte depuis longtemps ? Cette affaire a fait des vagues terribles. D’avoir décidé d’agir ainsi, sous de faux aspects moralisateurs, sentait déjà bien LA HAUTE TRAHISON

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Mamadou Koulibaly n’a pas été présent à la cérémonie d’investiture de Laurent Gbagbo, comme président pourtant démocratiquement élu et désigné vainqueur des élections par le Conseil Constitutionnel. Certes, par la suite, les armées françaises et onusiennes, à la suite des ambassadeurs de France et des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, ont décidé d’écrire et de valider une autre histoire de la Côte d’Ivoire, mais Koulibaly Mamadou qui n’a pas démissionné de son poste de président du parlement et donc n°2 de la République de Côte d’Ivoire, était absent du pays depuis quelques jours. Il s’était mis à l’abri au Ghana, puis a prétendu un voyage en Belgique, pour ne pas être présent à l’investiture de Laurent Gbagbo. On vous l’a dit, il est un brillant intellectuel, mais un politique très peu endurant, très peu résistant. Donc il n’a pas été présent au moment où il fallait faire bloc pour résister à la forfaiture de Youssouf Bakayoko. Et lorsque Laurent Gbagbo a repris les choses en mains, et que les populations commençaient à venir de toutes les contrées du pays pour le féliciter, Mamadou Koulibaly est réapparu. Hélas, avec son couteau caché dans le dos. Il s’est rendu au palais à une des rencontres entre Laurent Gbagbo et les populations (Ebrié ou des Grand-Bassam). Ayant été absent dès après le vote du second tour, et surtout à l’investiture, Mamadou Koulibaly a tout de suite constitué l’attraction. La presse est allée lui tendre le micro. Et, lui qui a pourtant été absent, lui le n°2 qui est rentré du Ghana et qui n’avait même pas encore pris attaches avec le président, et qui ne savait donc pas où l’on en était avec la crise post-électorale, s’est fendu d’une déclaration dans laquelle, il disait qu’il fallait absolument négocier avec Dramane Ouattara et son camp. Déclaration qui a fortement embarrassé Gbagbo. Cette autre et nouvelle sortie inopportune a fait de l’effet, et a eu des airs HAUTE TRAHISON.

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Laurent Gbagbo, en historien avisé et en homme politique averti, rompu au commerce des amis qui trahissent, avait commencé à se méfier de Mamadou Koulibaly. Lequel faisait partie, sans le savoir, de ces nageurs qui pensent qu’on ne voit pas leur dos comme aimait à l’imager le président Laurent Gbagbo. Mamadou Koulibaly manifestait vis-à-vis de Laurent Gbagbo, une double colère : il était fâché parce que Laurent Gbagbo ne l’avait plus reconduit ministre de l’économie et des Finances. Mais mieux qu’un lot de consolation et en vue de jouer toute sa partition d’homme clef dans une institution clef de voûte de la démocratie ivoirienne en construction, Laurent Gbagbo avait donné l’Assemblée Nationale à Koulibaly Mamadou. Et c’est là-bas que la première colère mal digérée, s’est ajoutée à la seconde. Car estimait Koulibaly Mamadou, Gbagbo avait vidé de sa substance, son rôle à l’Assemblée Nationale, en gouvernant par … ordonnance. Ainsi, tout en acceptant d’être grassement payé, avec à la clef tous les honneurs, de n°2 du régime, Koulibaly Mamadou boycottait le parlement, le pays. Contribuant ainsi à fragiliser l’image du régime et du pouvoir Gbagbo. Mais bien parce qu’il avait accepté de se mettre en mission de fragilisation du pouvoir de l’intérieur. C’est depuis longtemps donc, que Koulibaly Mamadou est rentré dans une logique de HAUTE TRAHISON.

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Des personnes proches de Laurent Gbagbo et Koulibaly Mamadou, comme Simone Gbagbo, avaient essayé de calmer ce dernier. Devant certaines déclarations de Koulibaly Mamadou, alors ministre de l’Economie et des Finances ayant soulevé le tollé, notamment sur la création d’une monnaie propre à la Côte d’Ivoire, autre que le CFA qui n’en est de toutes les façons pas une, il fallait prendre des mesures qui permettent d’avancer sans trop de vagues. Après quoi, il fallait lui expliquer que ce n’était point le désir de Gbagbo de ne pas laisser l’Assemblée Nationale jouer pleinement son rôle… Mais qu’il était évident que la donne avait beaucoup évolué, avec la déloyauté, voire le désir de blocage systématique des députés PDCI et UDCI. Toutes choses qui ont amené le président Gbagbo à faire avancer les choses en prenant des ordonnances pour la réussite du processus de paix issu des Accords de Ouagadougou. Mamadou Koulibaly le « bébé gâté » en faisait toujours à sa tête, quittant parfois le pays sans en aviser le président Gbagbo. Ainsi, l’homme a compris que le« camarade » Koulibaly était dans une logique bien suspecte, puisqu’il ne décolérait pas, gardait ses distances, et refusait de répondre aux invitations à venir discuter avec Simone Gbagbo. Conséquences, Laurent Gbagbo a décidé de se méfier de cet homme qui se devait d’être l’un de ses principaux conseillers, notamment sur les questions économiques, en général, et sur la monnaie en particulier. Gbagbo, une fois de plus, n’a pas eu tort de commencer à se méfier de Koulibaly Mamadou. Puisque tout le monde l’a entendu déclarer que la libération de Gbagbo n’était pas une priorité de son action de président par intérim du FPI. De fait depuis longtemps, l’homme était entré dans une logique qui éclate, enfin, au grand jour, celle de la HAUTE TRAHISON.

Par Pierre Henry Jason

 

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Déclaration de ACTUS/prpe sur le retrait des troupes françaises du Tchad.

17 Juillet 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Action Tchadienne pour l’Unité et le Socialisme / Parti Révolutionnaire Populaire et Écologique ( ACTUS /prpe )

 Mobiliser pour Construire

armee30

ACTION TCHADIENNE POUR L'UNITÉ ET LE SOCIALISME / PARTI RÉVOLUTIONNAIRE POPULAIRE ET ÉCOLOGIQUE

Chadian Action for Unity and Socialism/Popular and Ecological Revolutionary Party

( ACTUS/prpe)

 

N/Réf : 14.07/SG/2011

Déclaration de ACTUS/prpe sur le retrait des troupes françaises du Tchad.

Qui oserait croire au marchandage de l’hypothétique retrait des troupes coloniales françaises du Tchad ?

Le peuple tchadien, supplicié depuis 21 ans sous la férule d’une des dictatures les plus criminelles au monde, se réjouirait d’un hypothétique retrait des troupes d’occupation françaises du Tchad. Cela serait une perspective heureuse pour le peuple tchadien qui lutte les armes à la main contre le dictateur Déby. En effet, le Ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a déclaré mardi 05 juillet, lors d’une audition devant la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale : « Nous sommes en train de discuter avec le Tchad d'un nouvel accord de coopération. Nous avons un dispositif là-bas, Epervier, avec plus d'un millier d'hommes, dont la présence ne se justifie pas, que nous avons (...) à rapatrier » [Cf. Le Monde du 5 juillet 2011 ].

Notre parti, ACTUS/prpe demeure sceptique face à cet effet d’annonce qui a suivi bien d’autres sans lendemains. Nous réclamons depuis de nombreuses années, le retrait immédiat et inconditionnel des troupes françaises et la fermeture de toutes leurs bases du Tchad car la présence des troupes étrangères sur notre territoire, constitue un danger et une violation de la souveraineté nationale. Si le Général De Gaulle en son temps, avait exigé en 1966 la fermeture des bases étatsuniennes en France, c’est qu’il aurait pressenti le danger que faisait peser sur la politique d’indépendance de l’hexagone ces troupes. Pourquoi ce cas d’école ne serait-il pas valable pour le Tchad ? Considère t-on encore notre pays comme une colonie ou un territoire français d’Outre mer ?

Les troupes françaises au Tchad n’ont jamais contribué à une quelconque défense du moindre frémissement de la démocratie au Tchad .Elles n'ont jamais protégé les populations civiles des bombardements des troupes gouvernementales. Le peuple tchadien est plutôt victimes des multiples interventions de ces Gobis (dénomination en arabe locale des militaires français) aux côtés des troupes gouvernementales des différents régimes dictatoriaux depuis 1966. Toutes les révoltes populaires furent ainsi matées, noyées dans le sang. Les masses populaires tchadiennes étaient bien en avance sur ce que les occidentaux appellent aujourd’hui « le printemps arabe ». Il est un fait incontestable : les gouvernements français si soucieux de « défendre la démocratie et de protéger les populations civiles » avaient plutôt prêté mains fortes aux tyrans pour massacrer les populations, asseoir et consolider les dictatures au Tchad et dans les autres pays d’Afrique du pré carré. Ce soutien multiforme aux dictateurs contredit les promesses non tenues du candidat Sarkozy lors de sa campagne présidentielle de 2007 où il martela : « Je veux lancer un appel dans le monde à tous ceux qui croient aux valeurs de la tolérance, de la liberté, de la démocratie, de l'humanisme ; à tous ceux qui sont persécutés par les tyrannies et les dictatures, je veux dire à tous les enfants à travers le monde, à toutes les femmes martyrisées dans le monde, que la fierté et le devoir de la France sera d'être à leurs côtés (...) La France sera du côté des opprimés du monde ! C'est le message de la France, c'est l'identité de la France, c'est l'histoire de la France ! » [http://www.youtube.com/watch?v=shn0ne2Vm60]. Quatre années plus tard, le président élu Sarkozy, dans son discours, à l’occasion de la fête nationale française du 14 juillet 2010 a déclaré. « Nous ne soutiendrons ni les dictatures, ni les pays dirigés par des régimes corrompus. ». Il a repris cette année, 14 juillet 2011, la même phrase dans sa version nouvelle dans l’interview accordée à la télévision française à la fin du défilé : «Chaque dictateur qui fait couler le sang, aura à rendre compte devant le Tribunal pénal international » [http://videos.letelegramme.com/player.php?sig=iLyROoaf2VZo]

Le maintien, voire le renforcement du soutien inconditionnel militaire, financier, économique et diplomatique de Sarkozy aux présidents dictateurs de la Françafrique, témoigne si besoin en était, de l’absence totale de volonté de rupture du pacte d’asservissement. Ce dernier serait signé aux lendemains des indépendances, entre les dirigeants françafricains et français au détriment des peuples. Malgré ces constats terrifiants, certains africains n’ont toujours pas pris conscience de l’avenir sombre du continent sous les « Gouverneurs délégués » de la France, imposés en qualité de présidents aux peuples. Ces nostalgiques de la domination du pouvoir colonial des « bienfaits » et de la mission 2 Action Tchadienne pour l’Unité et le Socialisme / Parti Révolutionnaire Populaire et Écologique ( ACTUS /prpe )

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