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Quelques images de Duékué avant et après le génocide.

6 Mai 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

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Phot44.jpg

http://s3.amazonaws.com/data.tumblr.com/tumblr_lkpsi9lQTh1qfax53o1_1280.jpg?AWSAccessKeyId=AKIAJ6IHWSU3BX3X7X3Q&Expires=1304751384&Signature=zrjxzCswyx1wfPU2Ue8nq%2FOk82w%3D

 

Duekoue-copie-1

 

Les Massacre de Duekue

 

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Samedi 07 Mai 2011, grand rassemblement de tous les résistants ivoiriens et Africains au TROCADERO.

Sur le parvis des libertés et des droits de l'Homme. À 14h00 Métro Trocadéro ligne 1, 6 et 9.

Venez avec vos banderoles, vos pancartes et affiches pour demander la libération du Président Laurent GBAGBO et tous les detenus politiques, condamner le genocide, et demander le respect des institutions ivoiriennes.

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Coïncidences troublantes Bin Laden Oussama et Hitler Adolphe

5 Mai 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Coïncidences troublantes Bin Laden et Hitler

29 avril 1945: Mariage de Hitler et Eva Braun
29 avril 2011: Mariage Princier en Angleterre (soit 66 ans plus tard)
1er Mai 1945: Hitler annoncé mort par la BBC
1er Mai 2011 :Benladen annoncé mort par Obama ( soit 66 plus tard)OUUUSSAMA l'air louche tout ça non?

(voir les comms ci-dessous)

 

 


 

 

http://www.youtube.com/watch?v=0be1H0_xp7c&feature=player_embedded

 

Un document que nous avons reçu parmi les emails que nous recevons  tous les jours de nos lecteurs. Pour votre information.

 

J'ose aujourd'hui vous dire ceci. Depuis 2004 je fouille derrière le rideau de fumée...du politiquement correcte.

Les événements de Côte d'Ivoire et de Lybie, sont des accélérateurs de prises de consciences...Pour les africains.
Mais cela à toujours été...mais les choses s'accélèrent car "ils" ont un agenda..Et il leur faut faire vite.
L'instauration du Nouvel Ordre mondial doit coïncider avec certains événements occultes voir cosmiques.
Plus le temps de se cacher pour eux donc tout ceci est fait au grand jour. Les peuples sont anesthésiés par leur problèmes quotidiens et réagissent mollement à ce qui se passe loin de chez eux.

Actuellement nul ne sait ce qui se passe réellement sur la planète et les événement de Côte d'Ivoire, de Lybie, Syrie etc...Peuvent même cacher des choses plus énormes qui ne sont pas rapportées...comme servir de couverture volontairement ou involontairement.

J'avais préféré qu'Obama n'arrive pas au pouvoir car je savais ce qui se tramait, c'est Brzerzinski qui l'a mis là pour le compte de la haute finance et de la branche des Rockefeller, Rothshild etc.. Ce n'est qu'un pantin qui parle bien...

Surfant sur les frustrations des noirs d'Amériques et d'ailleurs...en le mettant devant cela à fait illusion. S'il est réélu...on risque de lui faire faire les pires choses...peut être pire que ce que Bush fils et père ont fait.

Pour cette raison j'étais inquiet de son élection car cela rejaillirai sur nous. Mais c'est bien comme ça, afin que les africains se réveillent.

Ben Laden serait mort depuis 2001 en décembre plus exactement et ceci a été rapporté par un journal du Caire à l'époque. Cette information est cohérente avec celle publiée dans le figaro d'aout 2001 selon laquelle un émissaire américain avait rendu visite à Ben Laden malade dans un hôpital des Emirats. Cette info est authentique...il faut la retrouver.

Les sosies de Ben Laden ont servi pendant tout se temps à camoufler les opérations et les attentats commis par des officines occidentales et sionistes, parfois à l'insu de certains services secrets subalternes.
En anglais chercher sous la rubrique de false flag opérations.


Je ne peux actuellement me consacrer à relayer les infos.

En fichier joint le livre Betwen Two ages de Brzezinsk écrit en 1970...en anglais il explique en page 28 en nota, que des guerres secrètes pourront être menées à l’horizon 2018 je crois qu'ils sont en avancent. Il précise que des tempêtes pourront être provoquées...des sécheresses...des attaques bactériologiques etc...pour lesquelles dit il seul une petite fraction des forces seront mobilisées...

Cela veut dire que certains politiques occidentaux ne sont même pas au courant de se qui se passe réellement dans leur propre pays, et que certains services secrets font.

C'est pour cela que le système tient.

Ecoutez bien ce qu'Alain Chouet dit devant le Sénat sur Al Qaida..;

 


 



http://www.youtube.com/watch?v=V9eEwUiG-Cc

Al Qaida n'est plus opérationnel depuis...2002 de la bouche même d'un espion français devant le sénat français...incroyable non.

Mais les gens sont trop pris par le quotidien pour savoir ce qui se passe.
ceci corrobore les soupçons selon lesquels ce ne sont pas les arabes qui sont à l'origine des attentats du 11 septembre mais probablement des officines occultes au sein même des service américains, israéliens...et pakistanais...

Si L Gbagbo avait su tout cela...il aurait soit laissé sa place car l'issue était prévisible...soit il aurait frappé le premier avec le même risque de ne pas en sortir vivant mais au moins il aurait joué de cette façon.
Loin de moi de me permettre maintenant de le juger, mais...Sadam était déjà passé par là... Allendé aussi etc...
...Il n'y avait pas d'alternative.
Tuer des milliers de gens n'est pas un problème pour les élites occidentales, il faut bien savoir cela. Il faut bien savoir que les élites occidentales sacrifient leur propre peuple. Si on ne sait pas ça on se fait avoir.

En réalité ils s'en foutent des blancs et des noirs et autres de "basse classe". Seule la domination compte.et l'adoration de leur dieu satanique tel Moloch et autre.

C'est pour cela que nous sommes en très grand danger. Le niveau de compréhension et d'information qu'il faut avoir pour résister est tel que personne ne l'a vraiment...

La providence nous sauvera peut être...

Il se passe aussi des choses dans l'invisible, dans l'espace, au niveau du système solaire, il se passe des choses dans le golfe d'Aden au large de la Somalie que je n'ose même pas vous suggérer car vous n'allez pas me prendre au sérieux.;mais il faut fouiller et en plus comme on est pas sur place il y a toujours des doutes.

Tout absolument tout est lié. C'est un vaste mensonge à tous les niveaux. En fait l'occident est une mystification et même une mystification scientifique.

Les chefs d'états africains ne peuvent rien faire...sauf mourir s'ils résistent...et ils le savent.
La Françafrique est une filiale de la Mafia mondial des illuninatis et autres sionistes...voilà le problème.

Les armes développées secrètement et qui sont utilisées et qu'on ne mentionne jamais doivent être identifiées...ce qui est difficile, autrement on pense se préparer avec certaines dispositions...et c'est autre chose qui tombe.
Comme les armes à micro ondes pulsées qui pourraient bien être utilisée...à l'insu même de certains chefs militaires d'une même armée occidentales, c'est pour dire. Le système HAARP qui pourrait être à l'origine de plusieurs tremblements de terre et autre tempête.

Si demain les média officiels annoncent une attaque nucléaire terroriste...Ce sera de la part des occidentaux eux même pour justifier la mise en place du gouvernement mondial.

De même si on nous annonce qu'il y a une attaque....d'extraterrestres...cela fait sourire aujourd'hui..; mais au moins vous l'aurez lu une fois. Il faudra voir les lois qui passeront ensuite pour comprendre que la cause était la volonté de faire passer ses lois répressives.
La vision du monde que les élites occidentales ont...est tout simplement diabolique...il faut par un moyen ou un autre les arrêter ici même en occident...
Nos "dictateurs collabos" ne pourront tenir plus de quelques semaines...ensuite.

Cela doit arriver mais je suis incapable de dire quand!!!

Bonne continuation
Jacques V

 

Afrohistorama n’est  pas responsable du contenu

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Le film de la mort d'Ibrahim Coulibaly alias IB.

5 Mai 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

General IB (2)

 

Militaire ayant le grade d`adjudant à la garde républicaine, Dramé Abdramane se souvient encore de la journée où l`ex-sergent-chef   Ibrahim Coulibaly et ses éléments ont fait irruption à son domicile lors de leur fuite du quartier général (QG) du commando invisible situé à la cité Coccinelle, à quelques encablures de la société Unicafé. Le vendredi dernier, il a accepté de nous raconter le calvaire que son épouse, ses enfants et lui ont vécu, ce jour-là.


Avant hier (Mercredi 29 avril 2011:Ndlr), quand ça commencé à tirer vers le QG de IB, des éléments qui lui sont proches ont commencé à fuir. Or lorsqu`on est assis chez moi, on aperçoit les rails. Donc on a vu des groupes de personnes passés. C`était des gens d`IB. Ils étaient en tenue civile et se dirigeaient vers la route d`Anyama. En regardant où ma voiture est garée (…il nous montre sa voiture totalement endommagée par les échanges de tirs de roquettes), juste après le mur, on a vu des gens en tenue civile, armés de kalachs. Lorsqu`on a constaté ce fait, j`ai dit à ma femme qu`on dirait qu`il y a des gens en kalachs dans le quartier qui tentent de fuir. C`est en regardant ces gens en fuite qu`on a vu une de nos sœurs qui allait sans le savoir tout droit en leur direction. Immédiatement, j`ai signalé à ma femme la présence de notre soeur qui s`appelle Awa. Quand elle s`est rendue compte que des gens armés étaient face à elle, elle a commencé à fuir. J`ai donc crié en malinké à maintes reprises: Awa vient ici! Elle a fui pour venir se réfugier chez moi.

Lorsqu`on a ouvert la porte, ma femme les a vus se diriger vers notre maison. Comme je suis connu comme un militaire, ma femme s`est inquiétée du fait que ces hommes armés pourraient en vouloir à ma personne. Elle m`a conseillé de me cacher et que s`ils me demandaient elle leur dira que je ne suis pas là. (Quelques instants, son épouse arrive Ndlr). Quand ils sont venus, ils ont salué et ont demandé si j`étais là. Elle leur a dit que j`étais allé au travail, avant de leur demandé s`il y avait un problème. Ils lui ont dit qu`ils sont en train de sécuriser le quartier. Ils ont tourné là quelques instants et sont sortis de la maison. Après quelques minutes, ils sont revenus, cette fois-ci en compagnie d`IB lui-même et de son staff, près de dix personnes en armes. IB lui-même était armé. Il avait près de trois à quatre armes sur lui, selon ce que ma femme m`a dit parce que moi, je m`étais déjà caché. Ils sont venus et sont allés directement dans mon salon et se sont installés.

Ils ont demandé qu`on leur donne de l`eau glacée. Ensuite, ils ont rassuré ma femme en lui disant de ne pas s`inquiéter et que rien n`allait lui arriver si elle respectait ce qu`ils lui diraient. Ils ont pris nos téléphones portables et promis de partir la nuit tombée. Ils ont demandé qu`elle leur fasse du thé. Après ça, elle m`a retrouvé dans la chambre et m`a demandé si j`entendais ce qu`ils disaient. J`ai répondu non et souhaité qu`elle laisse la porte entrouverte. C`est là que j`ai entendu IB parler au téléphone à un général togolais. Il disait à ce général qu`il ne comprenait pas l`attaque menée contre lui alors qu`il était sur le point de rassembler ses éléments aujourd`hui (mercredi dernier) pour le désarmement. Il a invité le général à demander aux Frci de se retirer afin qu`il rejoigne son QG et rassemble ses hommes et rende les armes.

C`est alors que j`ai su que c`était réellement IB. Ça n`a pas mis du temps quand les éléments des Frci se sont signalés vers notre domicile. Les hommes d`IB ont dit à ma femme de sortir pour aller dire qu`il n`y avait personne ici. Quelques instants après, on a entendu une voix nous invitant de sortir de la maison. Des tirs se sont ensuite fait entendre. C`était des tirs de sommation. Un des éléments d’IB a répliqué en tirant en leur direction. IB s`est fâché et lui a demandé pourquoi il tirait. C`est en ce moment qu`il y avait la débandade chez moi. Ils ont occupé toute ma maison. Et c`est là que j`ai vu IB en personne. Quand ils ont tiré, les Frci n`ont pas fait de cadeau. Ils ont “rafalé“ et ils ont envoyé une roquette qui est partie directement dans ma chambre. On a entendu un bruit terrible. Il y a l`un des gars d`IB qui a soulevé mon lit et voulait se mettre en dessous mais comme il est en forme, il n`a pas pu. C`était la panique. Ils ont demandé à ma femme de leur donner ses boubous.

Elle leur a dit qu`elle n`en avait qu`un seul. Et c`est ce qu`elle portait ce jour-là. Un deuxième coup de roquette a retenti. Et le plus baraclé d`entre eux s`est écroulé. Le sang coulait de partout. Prise de panique, ma femme a commencé à les supplier en malinké: pardonnez, pardonnez, je suis avec ma famille. C`est là où les tirs ont cessé. Et elle m`a aidé à sortir en me mettant au dos. Quand on est sorti, il lui ont demandé qui j`étais, elle leur a dit que j`étais son mari. Ils nous ont emmenés par la suite vers Zakaria (Commandant mystique des Frci Ndlr). Zakaria nous a demandé si IB était bel et bien chez nous. Je lui ai dit oui qu`il était effectivement dans ma chambre. Ensuite, il a cherché à savoir si on avait des gens là-bas. Ma femme lui a dit qu`on y avait nos enfants. Il a promis de les faire sortir. Un premier groupe a pu sortir. Le plus grand des enfants a été conduit chez les voisins. Ce qui nous a énormément soulagé. C`est après cela qu`il y a eu le bombardement de la maison. On a rien vu par la suite si ce n`est qu`IB avait trouvé la mort au cours de ces affrontements. Quand tout est fini, Zakaria et Vetcho m`ont reçu. Sincèrement, j`ai eu la plus grande peur de ma vie. Surtout lorsqu`une roquette a pété dans ma chambre. C`était comme un éclair.


Propos recueillis par
DIARRA Tiémoko Soir Info

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Rien ne va plus à l'hôtel du golf d'Abidjan.

5 Mai 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

golf 3HOTEL DU GOLF ABIDJAN

 

Remémorez-vous la chanson des patriotes.
Mettez-la en sourdine et lisez ces news.
Mais avant tout, constatez avec moi l'évolution de la situation à travers les points suivants;
 


- Difficulté à résoudre l'équation Soro-Premier-Ministre / PDCIste-Premier-Ministre
- Division "de facto" du pays toujours coupé en deux (toutes les Institutions sont toujours à Abidjan, dans le Sud)
- Conflit entre ADO et Soumaïla Bakayoko (==> Mise en résidence surveillée de ce dernier (tout de même Chef d'état-major de la rébellion), voir article "Rififi au Golf" ci-dessous)
- Impossibilité d'utiliser le Palais Présidentiel, ni la Résidence du Président complètement détruite
- Institutions pilonnées, bombardées et détruites
- Administrations pillées, outils de travail dérobés par les rebelles à qui leurs responsables demandent de venir redéposer les véhicules et autres biens (mais la plupart sont déjà partis avec dans les pays d'où ils viennent)
- La résistance continue, et les rebelles ont du fil à retordre; sans la licorne ils ne peuvent avancer, et même avec la licorne, ils ont du mal (je parle de Yopougon, de certains villages et zones environnantes, et de Dabou par exemple) ==> Posez-vous la questions de savoir où sont passés les milliers de militaires ivoiriens (FDS) qui n'ont pas allégeance à Ouattara, les miliciens par milliers qui sont armés, les membres du groupe de IB, etc.? et vous comprendrez quelque chose.

Maintenant, face à cette situation ubuesque et inextricable dans laquelle Ouattara se trouve, il perd la tête et commence à tuer tous les suspects autour de lui, et dans son propre camp:
----- après IB (RDR et rebelle), c'est au tour de Félix Anoblé (JPDCI) d'être exécuté malgré l'appel insistant de Bédié pour lui laisser la vie sauve ----

- Désertion de KKB (==> Accusation de préparation d'un coup d'état contre Ouattara, alors que c'est lu qui a débattu contre CBG avant les élections)
- Réticence ou exigences d'IB (==> Il a été tué)
- Discours d'un président de Parti (Affi Nguessan) (==> Arrêté au nez à la barbe de l'ONUCI sensée le protéger et gardé à vue sans motif, pour ensuite être emprisonné sans raison valable)

- Révélations d'un rebelle concernant l'arrestation de Gbagbo par l'armée française
- Insécurité empêchant les déplacés de revenir au pays
- Insécurité de Ouattara lui-même auprès de sa propre garde rapprochée car tout le monde est désormais suspect (s'il a fait tuer IB, qui a été le propre garde de corps de ses enfants, alors vous imaginez les autres).
- etc...


Dans ce climat, tous les bandits eux-même ne sont pas plus en sécurité, d'une part, et ils ne savent plus comment tordre le coup au droit et à la Constitution, d'autre part.
 

Rififi au Golf – Soumaïla Bakayoko en résidence surveillée

Le temps-4/5/2011 

Chaque chose a une fin, dit-on. Hier, amis intimement liés, aujourd’hui face au partage du gâteau, Alassane Ouattara et son camp sont au bord de l’implosion. On était loin de s’imaginer que cette rébellion mangerait ses propres enfants. Selon des informations récurrentes, après l’exécution d’Ib, rien ne va plus à l’Hôtel du Golf. Soupçonné d’être de connivence avec le camp Ib, le chef d’état-major de la rébellion, Soumaïla Bakayoko, serait de toute ressemblance en résidence surveillée. Toujours selon les mêmes sources, le Cema des forces armées de la rébellion est contraint de rester coupé de toutes les informations. Ses camarades seraient même prêts à le liquider. Si toutefois cette information est à prendre avec beaucoup de précaution, l’on reste quand même convaincu que la rébellion d’Alassane Ouattara joue gros depuis l’enlèvement de Laurent Gbagbo. Cette situation expliquerait la peur du public d’Ado. Le 1er mai dernier, le brave-tchê s’est d’ailleurs fait représenter par son ministre de la Fonction publique lors de la cérémonie de commémoration de la fête du travail. En tout état de cause, la quiétude n’est pas encore de mise au sein du camp Ado. Tout pour dire que l’exécution d’Ib a été grosse erreur pour Ouattara qui pensait asseoir son pouvoir.

Odette Latté





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Récit des combats d’hier sur Abidjan mercredi 04 mai 2011.

5 Mai 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

 

Youpogon1.jpgLes FDS font honneur à toute l’Afrique, car ils combattent vaillamment les armées d’occupation de l’ONUCI et de la licorne Française pendant que les FRCI (Forces Rebelles de Côte d’Ivoire) volent, tuent et violentent la population.

Suite à l’attaque « Blikskrigien » des avions et hélicoptères des forces de la Licorne française et de l’ONUCI début mars, soldée par le kidnapping du président Laurent Gbagbo et son état major. Les FDS composées de 50000 hommes  avaient besoin d’un minimum de temps pour se ressaisir. Maintenant c’est chose faite, petit à petit les hommes du General Um-Nyobe-Lumumba de son nom de guerre, sont remontés à bloc et veulent en finir avec les forces coalisées Licorne-ONUCI-FRCI. Selon leur dernière déclaration datant du 04 mai courant. Dans un mois, malgré les bombardements aveugles des hélicoptères de l’ONUCI, Licorne, leurs excroissances terrestres les FRCI (Les forces rebelles de Côte d’Ivoire), et les mercenaires étrangers, Abidjan redeviendra libre.

Youpougon5.jpg

 

Selon l’état-major des FDS, les combats sont surtout violent envers la population qui subie beaucoup de pertes en vies humaines et biens matériels. A longueur de la journée elle subie des bombardements incessants de l’Armée française et de l’ONUCI. Sinon au sol, les rebelles ne font pas le poids et par endroits n’osent même plus y mettre pieds d’où le secours des militaires de la coalition ONUCI-Licorne.

Youpougon2.jpg

Selon les renseignements militaires ivoiriens encore aux mains des FDS. Les FRCI (Forces rebelles de Côte d’Ivoire) font fasse à un problème d’hommes de main. Aucun ivoirien n’est volontaire pour rejoindre leur groupuscule. Les mercenaires venus du Liberia et Burkina sont en majorité repartis suite aux problèmes de paiement et de solde qu’ils n’ont pas reçu (2millions FCFA).

 Aujourd’hui les FRCI du sieur Ouattara essaient d’obliger les jeunes Ivoiriens à rejoindre le groupe armé des FRCI. Mais ces derniers ayant un reflexe humain ne refusent pas de peur de se faire assassiner. Mais ne souhaitant pas tuer d’autres ivoiriens disparaissent avec les armes pour rejoindre l’armée régulière de Côte d’Ivoire, les FANCI qui a un seul but débarrasser le pays de l’occupation militaire. De plus en plus  les théoriciens de la guerre en Côte d’Ivoire sont désabusés et se retrouvent dans l’impasse, car ne sachant plus quoi faire.

Les bombardements et combats au sol ne suffisent plus, face à la détermination des FDS.

 MI24

Récit des combats d’hier sur Abidjan mercredi 04 mai 2011.

 Youpougon3.jpg

 

Très tôt ce matin, les bombardements aériens de l’aviation française et onusienne ont repris dans la commune populaire de Yopougon, rapporte un témoin sur place.

La cible visé était la base navale de Locodjro, selon les Ouattaristes.

Il faut dire, les forces françaises n'ont pas fait dans la dentelle. En plus des hélicoptère, elles ont aussi engagé une offensive par voie lagunaire avec quelques chars amphibies.

La licorne et l'ONUCI ont sans retenu, bombardé les quartiers camp militaire, Toit rouge, Nouveau quartier et Koweit en tirant sur les civils et les habitations. Plusieurs maisons sont parties en fumée. On signale plusieurs civils tués. Information confirmée par la croix rouge qui a pu rentrer dans cette commune aujourd'hui.

Des fortes détonations ont été aussi entendues non loin d' Angré, un quartier de la commune présidentielle de Cocody, jouxtant le quartier nord d’Abobo aux alentours de 10h30, selon d'autres témoignage.

Youpougon4.jpg

Selon plusieurs sources concordantes, les combats entre la coalition licorne-onuci-frci et les FDS a Yopougon, étaient très intenses et violents, les deux camps ayant enregistré de sérieuses pertes. Ils se sont étendus aux communes avoisinantes telles Plateau, Marcory et Adjamé

Hier, dans la commune du Plateau, quartier des affaires séparés de Yopougon par la lagune, des obus y ont fini leurs courses, un dans un bâtiment du ministère des Affaires étrangères et l’autre dans l’immeuble BICICI, créant la panique. Le centre des affaires s’est aussitôt vidé. Même scénario au port autonome d’Abidjan où des bâtiments ont essuyé des tirs, certainement des balles perdues en provenance d’Abobo-Doumé. Des échanges de tirs ont été signalés à Adjamé.

M.Libi Koita Vincent, DG de la SICOGI dont le siège se trouve dans cette même commune d'Adjamé, a été enlevé à son bureau par des hommes inconnus en armes, pour une destination inconnue.

Ce climat d'insécurité occasionné par ses affrontements a gagné la commune de Marcory cet après-midi. Des échanges de tirs ont été entendus dans les environs du 9ème arrondissement. La panique et la tension étaient palpable chez les forces de Ouattara qui ne maitrise pas la situation tant qu’il n’y a pas d’helicoptere en appui.

Les affrontements se sont poursuivis à Dabou, une petite ville située à 30 km d'Abidjan.

On le voit, le retour au calme espéré par les nouvelles autorités installées par la communauté internationale  semble de plus en plus incertain.

 Article de Adje Lomerran

Souce : rennaissance Africaine

 

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La mère du président Laurent Gbagbo 90 ans,TABASSE PAR LES frci(Forces Rebelles de Cote d'Ivoire)

4 Mai 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

La mère du président Laurent Gbagbo,  90 ans,TABASSE PAR LES frci(Forces Rebelles de Cote d'Ivoire)

 

 

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On pensait que les hommes de Sieur Ouattara Alassane avaient des limites, regardez ce qu’ils font à la mère du président Laurent Gbagbo. Aucun respect .TABASSER une vieille Dame de plus de 90 ans! Non et non et non !

 Nous vous laissons le soin de découvrir et  juger  de vous-même.

Nous sommes restés sans commentaires ! No comment!

 


 

 

http://www.youtube.com/watch?v=7oU6y4ge2EY&feature=youtu.be

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L'article sur l'interview du president L. Gbagbo est-il vrai?

4 Mai 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

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Concernant l’interview de son excellence, Laurent Gbagbo nous doutons fort que ce soit de lui.  Nous voulons le voir parler en personne, et non atravers des écrits. On ne croit pas  à tout ce qui peut être écrit pour nous faire espérer qu'il se porte bien, distraire. Ils pensent que nous sommes des imbéciles. Nous ne croyons pas à Koffi Anan ou desmond Tutu qui n'ont pas la confiance du peuple Africain. Nous ne devons pas tomber dans le panneau de ces gens. Ceci ressemble plus  à une manipulation, une intoxication médiatique. A l’heure du visuelle facile, on nous apporte les écrits. Faite attention. 

Ici nous vous remettons son interview en personne en clair et en vrai.

 


 

 

 

 

 

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=rRiA51CNUPQ

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Regardez Comment Les Médias Vous Manipulent.

4 Mai 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

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Al Jazeera a t-elle été créée pour le grand projet ?

4 Mai 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

 

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Al Jazeera a t-elle été créée pour le grand projet  en  direction des arabisants ?
fondée à l’origine pour se substituer à une BBC en arabe et assumer son rôle, surtout en réalité pour amadouer le public arabe.


Al Jazeera, chaîne d'information en langue arabe basée au Qatar.
Al Jazeera montre son vrai visage !


Alors que certains perçoivent un virement de la ligne éditoriale de la chaîne Al
Jazeera, qui s’est particulièrement illustré par la couverture des événements
syriens en adhérant à la version de certains opposants, d’autres estiment qu’il
n’y a jamais eu de virement et que la phase précédente n’était qu’un leurre pour
se forger une crédibilité qui pourrait couvrir sa manipulation, le moment venu.

La syrienne Louna Chebel, une ancienne journaliste de la chaîne, adhère à la
seconde théorie selon laquelle la volonté qatarie de renverser le régime syrien,
en collaboration avec les États-Unis, n’a jamais été abandonnée depuis les
années Bush. « La campagne contre la Syrie a débuté depuis plusieurs années.
Elle fonctionnait suivant la règle qui prévoyait de diffuser cinq bonnes
informations et une fausse, pour se faire une crédibilité auprès des
téléspectateurs », a-t-elle expliqué, dans un entretien accordé lundi 25 avril,
à la télévision syrienne Dounia.

Madame Chebel a travaillé pour Al Jazeera entre 2002 et 2010 et a confirmé la
présence de chambres noires dans cette chaîne comme dans les autres chaînes
satellitaires arabes. Elle croit à l’existence « d’un complot contre la Syrie et
contre le monde arabe ; des rumeurs et des informations fabriquées ou
sélectionnées en fonction des politiques des Etats, sont diffusées ». Elle a
accusé ces chaînes de diffuser certains reportages montés de toutes pièces, sur
la situation syrienne, notamment ceux qui montrent en Syrie « des manifestants
tabassés ou blessés par les forces de sécurité, alors qu’ils le sont par des
fauteurs de troubles ».

L’ancienne journaliste d’Al Jazeera met en garde le peuple syrien contre les
rumeurs, l’invitant à faire la distinction entre la propagande et la rumeur. La
première, au contraire de la seconde, est d’origine connue. Après avoir subi la
pression des « faux témoins », liés à l’affaire de l’assassinat de l’ancien
premier ministre libanais Rafic Hariri, la Syrie se retrouve confrontée à des
témoins oculaires fabriqués de toute pièce.

En 2010, Louna Chebel et quatre de ses collègues femmes avaient démissionné pour protester contre la politique de leur direction qui se comportait avec elles de façon sélective et lunatique, allant jusqu’à agir avec discrimination envers les femmes.

Le célèbre militant pour la résistance et directeur du réseau Amane pour les
études stratégiques, Anis Naccache, estime lui aussi que la chaîne a fini par
dévoiler son vrai visage, un pion au service du projet américano-sioniste. Lors
d’un débat télévisé sur la chaîne Al Manar, il a rappelé qu’Al Jazeera a été
fondée à l’origine pour se substituer à une BBC en arabe et assumer son rôle,
surtout. En réalité, elle a exercé la politique de réflexe pavlovien pour
amadouer le public arabe. Naccache explique que, pendant de longues années, la chaîne s’est présentée comme professionnelle, objective et surtout sympathisant avec les personnes les plus proches des peuples arabes, à commencer par les mouvements les plus extrémistes, comme celui de Ben Laden et autres, terminant par un ralliement à la cause sacrée des Arabes, celle de la Palestine.

Son but était de se construire une crédibilité auprès du public arabe pour pouvoir, le moment venu, faire passer de fausses informations à sa guise, en toute tranquillité. « Mais elle a échoué dans cette épreuve » affirme-t-il, « car l’objectivité exige qu’on le soit autant avec la Tunisie, l’Égypte, la Libye que le Bahreïn. L’objectivité veut que, lorsqu’on soutient la démocratie,
on l’applique d’abord à soi-même et qu’ensuite, on en appelle à l’Arabie
Saoudite et aux Emirats du Golfe à en faire autant ». Pour étayer sa thèse, Anis
Naccache constate que la politique d’Al Jazeeraanglophone à propos des révoltes arabes est différente, la chaîne n’a pu, par exemple, occulter les événements de Bahreïn. Ceci confirme, selon lui, la volonté manipulatrice de la chaîne à l’encontre du public arabe.

Le chroniqueur du quotidien libanais As Safir, Daoud Rammal s’est lui aussi
arrêté dans sa chronique du mercredi, sur ce qu’il appelle « un renversement de position imprévue » de la part du Qatar et qui s’est reflété dans son organe
médiatique Al Jazeera, par sa couverture partiale et en faveur des oppositions
libyenne et syrienne. Selon M. Rammal, le Qatar est passé d’une position
d’équilibre entre pays arabes d’un côté et « Israël » de l’autre tout en
affichant une certaine animosité à l’encontre de l’Arabie Saoudite, à une
implication totale dans le jeu « des révolutions et des soulèvements » survenus
dans le monde arabe tout en adhérant complètement à la politique occidentale et américaine !

Selon Rammal, ce renversement devrait mettre fin au dualisme suspect qui avait taxé la politique qatarie de soutien aux mouvements de résistance au Liban, en Palestine et en Irak, alors que le pays entretient des liens privilégiés avec l’entité sioniste et a, sur son territoire, l’une des plus grandes bases
américaines de la région.

J Noecci

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Hommage à Me Patricia Hamza Attéa égorgée et violée par les mêmes qui tuent et pillent la Côte d’Ivoire depuis le 11 avril 2011.

4 Mai 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Hommage à Me Patricia Hamza Attéa égorgée et violée par les mêmes qui tuent et pillent la Cote d’Ivoire depuis le 11 avril 2011. 

Me Patricia Hamza Attéa : «Tôt ou tard, la France, les rebelles et leurs commanditaires payeront pour tous les crimes qu'ils ont commis en Côte d'Ivoire»



maitre-hamza

Interview - Maître Patricia Hamza-Attéa est avocate au Barreau de Côte d'Ivoire et militante très engagée des Droits de l'Homme. Depuis l'éclatement de la rébellion armée en Côte d'Ivoire dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002, cette éminente juriste qui a parcouru plusieurs pays en conflit (Liberia, Sierra Leone, RDC, Rwanda, Tanzanie, etc.) a décidé de se mettre au service de ses concitoyens victimes des atrocités de la guerre pour assurer leur défense et faire en sorte qu'ils soient dédommagés et leurs bourreaux traqués par la justice internationale. Dans cet entretien accordé en exclusivité à Connectionivoirienne, Me Hamza remet sur la table la question de l'indemnisation des victimes ivoiriennes qui ont subi les barbaries de l'armée française, en novembre 2004. Elle se dit prête à poursuivre la France, la rébellion ivoirienne et ses commanditaires devant les tribunaux pour répondre, quel que soit le temps que cela prendra, de leurs actes. Interview réalisée le lundi 19 mai.



 
Connectionivoirienne.net: Maître Hamza, vous êtes l'avocate des victimes de la guerre en Côte d'Ivoire, et cela fait bientôt quatre ans qu'il y a eu les événements de novembre 2004. A quel niveau se trouve aujourd'hui la procédure en ce qui concerne les plaintes et l'indemnisation des victimes de ces événements ?

Me HAMZA :C'est un éminent haut fonctionnaire des Nations unies qui m'en parlait récemment. Il me disait que, dans ce genre d'affaires, tant que le politique ne le veut pas, le côté judiciaire ne peut pas évoluer. Donc, en l'état actuel des choses, les procédures en elles-mêmes sont prêtes, les différents magistrats ont été saisis, aussi bien à Abidjan qu'à Paris. Et, au niveau de la Cour pénale internationale également, j'ai déposé les dossiers des victimes, y compris la plainte. Cependant, vous savez que les accords de Ouaga nous tiennent tous en laisse et nous avons un intérêt général à les respecter ; c'est la paix pour tout le monde. Et je crois, pour ma part, qu'après que les politiques auront été satisfaits de l'application de ces accords, et après les élections qui vont débuter en novembre prochain, que la page du conflit sera tournée. Alors, en toute sérénité, nous pourrons intenter ces actions-là. N'oubliez pas que ce sont des crimes imprescriptibles et, à partir de ce moment-là, il est évident que nous avons espoir que, quel que soit le temps, quelle que soit la situation, quel que soit le moment, il arrivera un jour où il faudra que les uns et les autres rendent compte de leurs crimes.

Oui, mais au niveau de l'indemnisation, les victimes commencent à s'impatienter et s'interrogent. On a vu qu'en ce qui concerne la partie française, l'Etat de Côte d'Ivoire a déjà mené des actions de réparation et de dédommagement. Les établissements scolaires français ont été réhabilités à hauteur de trois milliards de FCFA, une lourde enveloppe d'environ 35 milliards de FCFA a été allouée aux entreprises françaises sinistrées lors de ces malheureux événements, etc.. Ce n'est pas le cas des victimes ivoiriennes qui se sentent délaissées, qui n'ont encore rien perçu ni de leur bourreau, la France, ni même de l'Etat ivoirien... (Ndlr : les événements de novembre 2004, qui ont vu la force militaire française Licorne basée en Côte d'Ivoire tirer à balles réelles sur des manifestants civils aux mains nues, ont fait au moins cinquante-sept morts et plus de 2200 blessés, pour la plupart par balles, selon les chiffres officiels du ministère ivoirien de la Santé)

Je suis aussi amère que ces victimes-là, parce que quand elles se sentent délaissées, c'est moi-même leur avocate qui se sent également délaissée. Ma position aurait été qu'on commence par dédommager d'abord les victimes ivoiriennes, qui ont été l'objet de véritables injustices et violations des droits de l'homme, puisque ce sont les Français qui ont tiré sur ces personnes-là, ces enfants, ces jeunes, ces femmes, ces vieux..., qui n'avaient rien d'autre que leurs seules mains nues. Donc en tout état de cause, ça fait mal au cœur. Mais la Côte d'Ivoire réhabilite les écoles françaises, elle dédommage les sociétés françaises... Moi, je me dis que, finalement, c'est le politique qui gère le social et autres. Les écoles françaises sont réhabilitées, on va nous dire : «Oui, mais c'est pour que vos enfants aillent à l'école» ; les entreprises françaises sont dédommagées, on va nous dire : «Mais, c'est pour qu'elles reviennent s'installer ici pour qu'il y ait des emplois pour les nationaux, pour les jeunes qui sont au chômage, pour qu'il y ait une relance de l'économie du pays après la guerre». Voilà, je crois, comment le politique raisonne. Si on raisonne à l'envers, on va se dire qu'on n'a pas les moyens politiques, matériels, diplomatiques, etc., et ont se sent petit devant un pays comme la France qui en impose. Mais, au-delà de toute amertume, de toute rancœur, de toute douleur, nous constatons que l'Etat de Côte d'Ivoire a pris les devants pour dédommager les entreprises françaises. Et nous aussi (les victimes), nous croyons qu'il va arriver un moment, c'est-à-dire dans très peu de temps, où nous pourrons obtenir réparation. Moi, je vois le scénario suivant : soit la France elle-même, concernée, est directement attaquée, donc elle paye ; soit l'Etat ivoirien paye et, alors, elle va récupérer cette action et va poursuivre la France pour recevoir en compensation ce qu'elle aura fait pour ses nationaux.

Connectionivoirienne.net: Mais, je voudrais savoir si les victimes ivoiriennes elles-mêmes peuvent attraire l'Etat de Côte d'Ivoire devant les tribunaux.

Les victimes en elles-mêmes ne peuvent pas attraire l'Etat ivoirien devant les tribunaux, parce que dans les événements de novembre 2004, l'Etat de Côte d'Ivoire lui-même a été victime au même titre que ces personnes physiques-là. Donc je ne vois pas comment et pourquoi les victimes elles-mêmes iraient traduire leur Etat devant les tribunaux. C'est seulement au cas où il y aurait une collusion, une complicité avec l'Etat français, ce qui n'est pas le cas en l'espèce. Ce n'est pas parce que l'indemnisation ne vient pas ou tarde à venir que les victimes vont aller traduire l'Etat de Côte d'Ivoire devant les tribunaux. Ce qu'il faut aujourd'hui demander aux victimes, c'est de prendre patience. J'ai dit tout à l'heure que ce sont des crimes imprescriptibles, c'est-à-dire des crimes qui ne peuvent s'éteindre avec le temps. Il est évident que, dans ce genre de dommages, de préjudices, seule la patience paie. Vous avez vu qu'au Cambodge par exemple, depuis plus de trente ans, c'est seulement l'année dernière que se sont ouverts les tribunaux qui ont commencé à juger les Khmer Rouges. Donc ce sont des crimes imprescriptibles et je puis vous assurer que, tôt ou tard, la France, les rebelles, et même leurs alliés et commanditaires payeront pour tous les crimes qu'ils ont commis en Côte d'Ivoire. Je conseille donc aux victimes la patience ; elles doivent savoir attendre surtout. Il n'est pas question aujourd'hui pour elles de mener des actions susceptibles de mettre à mal l'Etat de Côte d'Ivoire, parce que je crois qu'en temps opportun, c'est l'Etat lui-même qui sera certainement leur porte-parole, pour dire : «Oui, moi j'ai fait preuve de bonne foi. Bien que ce soit vous (la France) qui avez attaqué mon pays, endommagé mes aéronefs, tiré sur mes populations civiles, moi, Etat de Côte d'Ivoire, j'ai quand même fait l'effort pour réhabiliter vos écoles et dédommager vos entreprises sinistrées. Donc à vous aussi (la France) de faire l'effort». Alors, à ce moment-là, la communauté internationale aura compris. Je crois que c'est une arme de plus que nous avons aujourd'hui, qui va nous permettre de mettre au-devant cela. Maintenant, si malgré tout cela la France ne réagit pas, alors nous, victimes, nous allons dire à notre Etat : «Attention, on a l'impression que vous-même vous êtes en train de vous rendre complice de l'inaction de la France». C'est à ce moment-là seulement que nous, victimes, nous aurons trouvé des arguments sérieux pour nous retourner contre l'Etat de Côte d'Ivoire.

Me Hamza, je voudrais ici me faire l'écho de l'état d'esprit des victimes. Elles disent qu'elles se sentent délaissées par leur avocat, que cela fait longtemps qu'elles ne vous entendent plus, que vous ne menez plus aucune action depuis plusieurs mois, et qu'elles ont même l'impression que vous avez pris le parti des politiques contre elles.

Oui, c'est vrai, je suis d'accord avec les victimes lorsqu'elles croient cela. Mais je voudrais tout de suite les rassurer et leur dire qu'il ne faudrait absolument pas qu'elles croient que j'ai abandonné le combat et qu'elles se sentent délaissées par leur avocate que je suis. Je tiens à rappeler que ce ne sont pas elles qui m'ont appelée à leurs côtés lorsqu'aux premières heures de cette guerre, je me suis portée volontaire pour les défendre ; et je continuerai à le faire, je suis de cœur avec ces victimes. Mais je ne suis pas du tout et, ça, je tiens à le préciser, avalée par l'action politique. D'ailleurs, elles le constatent par elles-mêmes, que je ne suis pas du tout mêlée à toutes ces actions et manifestations politiques qu'on constate ça et là, tout simplement parce que je me dis que la politique n'a pas à m'avaler. Mais, je ne suis pas dans un état de déception ni d'abattement, je suis dans une sérénité qui me permet de rebondir en temps opportun. Mon attitude qui peut être assimilée à un repli, c'est en fait un repli stratégique. Parce que je suis en train de préparer un certain nombre de choses que je vais bientôt mettre à leur disposition, et les victimes comprendront alors que, loin de les avoir abandonnées, je suis bien au contraire plus que déterminée. Je suis d'autant plus déterminée que je trouve anormal que les bourreaux d'hier soient aujourd'hui auréolés. On a vite fait d'effacer leurs crimes, ont leur donne le temps de parler abondamment à travers les grands médias, et ces bourreaux prétendent qu'elles n'ont rien à voir dans les crimes ; et puis on nous fait du chantage, etc. J'ai plutôt compassion pour ce que mon pays subit. Aujourd'hui, je sens qu'il y a une telle pression sur mon pays. De part et d'autre, on lui fait comprendre de laisser de côté la question du dédommagement des victimes nationales, on verra ça après, etc. Mais moi, je crois en une chose : le chef de l'Etat a proposé des points de sortie de crise, dont le dialogue direct et l'indemnisation des victimes. C'est un point essentiel qu'il a noté et, après les élections, nous irons lui rappeler ce point important.

Connectionivoirienne.net: Effectivement, la question de l'indemnisation des victimes est inscrite dans l'accord de Ouagadougou. Pourquoi alors ne pas conduire ce chapitre «concomitamment» avec les autres points de l'accord, notamment les audiences foraines, l'identification et le désarmement ?

Mais, justement, sur la question, on a fait des réunions avec le conseiller Daudié (Koulaï Benoît, Conseiller Technique du président de la République chargé des victimes de guerre, ndlr), on a fait des propositions ; les victimes elles-mêmes ont fait des courriers, elles m'ont approchée, etc. Mais, chaque fois qu'on a voulu en parler, on nous a dit : «Non, attendez, il y a encore d'autres pendants aux accords, etc.». Et on le voit avec beaucoup d'amertume et de frustration. Je le vois et les victimes elles aussi le voient. «Mais, pourquoi ne pas l'appliquer concomitamment ? », me dites-vous. Au niveau politique, on nous dit qu'on n'a pas encore trouvé la formule pour que l'application de ces accords soit parfaite. C'est ce qu'on nous dit. Parce qu'il y a les audiences foraines, l'identification, le redéploiement de l'administration, l'identification des populations, le recensement électoral, le désarmement, etc. Donc on nous demande de mettre en veilleuse la question de l'indemnisation des victimes...

Connectionivoirienne.net: Mais, Maître Hamza, dites-nous, qui ça gêne tant, l'indemnisation des victimes ivoiriennes ? Est-ce l'Etat de Côte d'Ivoire ? Est-ce la France ? Sont-ce les rebelles ?

Je vais vous expliquer : l'indemnisation des victimes ne se fait pas sans qu'on ne situe les responsabilités. Voilà la vérité ! Mais en situant les responsabilités, on va citer des personnes. Et on ne veut pas actuellement, dans l'esprit de Ouaga, citer des personnes, de peur de réveiller un certain nombre de choses qui mettraient à mal le processus. Voilà en fait la vérité. Parce que si on dit qu'il faut indemniser les victimes, on ne peut pas tout de go accuser la France. Il faut d'abord que la France soit condamnée à indemniser. Là-bas en France, on a évalué et chiffré les dommages causés aux entreprises françaises, et on a dit que cela fait tel montant et l'Etat de Côte d'Ivoire a payé. Mais, chez nous, ce sont des victimes physiques, en dehors des aéronefs et de tous les biens matériels qui ont été détruits et dont on sait à peu près à combien cela peut être chiffré. Mais en ce qui concerne les victimes physiques, il y a toute une procédure à suivre. Actuellement, les victimes non décédées sont retournées à HMA (Hôpital militaire d'Abidjan) pour revoir leur guérison et leur état de santé, etc. Le chef de l'Etat a fait décaisser de l'argent (240 millions de FCFA environ, ndlr) pour leur prise en charge médicale et, actuellement, les victimes blessées sont un peu apaisées et soulagées, parce qu'on va reprendre leurs soins. A partir de ce moment, on va établir des certificats de guérison définitive pour chaque victime, on va situer les séquelles, les préjudices corporels et voir ce que les blessures occasionnées par les balles de l'armée française auront laissé comme infirmité, etc. Donc c'est un processus qui va amener tout ça devant un tribunal. Mais, devant ce tribunal, on va situer les responsabilités ! Nous, en ce qui nous concerne, on a toutes les analyses et expertises balistiques, on sait qui a fait quoi... Les douilles qui sont là prouvent que les balles ne proviennent pas de notre armement mais de celui de la France. On a tous les éléments : les certificats médicaux, la liste des victimes, blessées comme décédées, les rapports médicaux, etc., tout est fait. C'est-à-dire que nous sommes prêts. Si, aujourd'hui, un tribunal s'ouvrait pour recevoir les plaintes, nous sommes prêts pour ça. Le gouvernement le sait, la présidence de la République le sait, le chef de l'Etat est informé et il sait que nous sommes prêts. Maintenant, qui ça gêne ? Ça gêne le processus, c'est tout.

Connectionivoirienne.net: Maître Hamza, il y a eu récemment les états généraux de la solidarité, organisés à Yamoussoukro par le ministère de la Solidarité et des Victimes de guerre. Nous supposons que vous y avez été invitée et que vous avez posé toutes les préoccupations des victimes, notamment celles de novembre 2004...

Mais non, je n'ai pas été invitée. Je vais vous expliquer : le ministère de la Solidarité et des victimes de guerre n'a pas du tout compris sa mission. Le ministre (Louis André

Dakoury-Tabley, numéro 2 de Guillaume Soro, chef de la rébellion, ndlr) et son staff ont organisé plusieurs fois des séminaires et des manifestations. Ils sont allés à Bassam, à l'intérieur du pays, etc. pour notamment recenser les victimes de septembre 2002. Mais pour les victimes de novembre 2004, qui sont des événements récents, le ministre estime qu'il n'est pas concerné. C'est ce qu'on aurait appris. Et je suppose que c'est vrai, puisque il agit exactement comme s'il n'était pas concerné. Les associations des victimes des événements de novembre 2004, notamment le COPAVID (Collectif des parents des victimes décédées lors des événements de novembre 2004), le COPAVIL (Collectif des patriotes victimes de la Licorne - les blessés) et tous les ayants droits des victimes décédées n'ont jamais été associées ni conviées à une quelconque manifestation organisée par le ministère. Et pour ces journées dont vous parlez, ces organisations n'ont pas été invitées, et même le Conseiller chargé des victimes de guerre à la présidence de la République n'a pas été associé non plus. Donc, aujourd'hui, nous travaillons de façon parallèle. Lui (Dakoury-Tabley), il est venu pour une certaine sorte de solidarité ; et nous, nous disons qu'il ne faut plus jamais que ce qui s'est passé en Côte d'Ivoire, aussi bien en septembre 2002 qu'en novembre 2004, se reproduise. Et ensuite, nous sommes là pour faire en sorte que ces victimes-là soient non seulement dédommagées du préjudice dont elles ont souffert, mais surtout que tous leurs bourreaux, quels qu'ils soient, soient poursuivis devant les tribunaux et condamnés. Alors moi, là-dessus, à la limite, le ministère de la Solidarité et des victimes de guerre avec lequel je n'ai aucun contact, je voudrais pouvoir vous réserver mes commentaires pour plus tard.

Connectionivoirienne.net: D'accord, mais c'est le ministère qui doit préparer et présenter un projet de loi visant à l'indemnisation des victimes de guerre. Alors, si une bonne partie de ces victimes est déjà ignorée par le ministère, il va de soi qu'elles ne seront pas prises en compte dans le programme national d'indemnisation. Si c'était le cas, que ferez-vous ?

D'abord, il faut signaler que le ministère de la Solidarité et des victimes de guerre n'ignore pas une bonne partie des victimes ; ce ministère ignore toutes les victimes de guerre. Et en ce qui me concerne, si jamais un projet de loi émanait de ce ministère et que les véritables victimes étaient ignorées dans ce processus d'indemnisation qui pourrait être fait par l'Etat de Côte d'Ivoire, quitte à l'Etat de Côte d'Ivoire de se retourner contre les auteurs, co-auteurs, commanditaires, etc. ; si c'était le cas, mais le ministère de la Solidarité et des victimes de guerre sera personnellement mis en cause. Ça, ne vous en faites pas, si ce cas se produisait, je traduirai ce ministère devant les tribunaux, parce que je ne pense pas que sa mission première soit d'ignorer les victimes. Je ne crois pas aussi que sa mission soit aujourd'hui de mettre au-devant la solidarité plutôt que l'indemnisation des victimes. Parce qu'il faut d'abord apaiser les douleurs, panser les plaies, les blessures morales, il faut réconcilier les victimes avec elles-mêmes et avec leur nation avant de parler de solidarité. J'ai l'impression qu'on met la charrue avant les bœufs, et c'est pour cela que les victimes et moi-même, nous disons que nous ne nous sentons pas concernés par les actions de ce ministère qui, du reste, je le rappelle, est occupé par un rebelle. Donc vous comprenez...

Connectionivoirienne.net :Vous voulez dire que le ministre veut privilégier certaines victimes au détriment d'autres ?

Vous savez, en Côte d'Ivoire, il y a eu deux événements majeurs : la guerre qui a éclaté en septembre 2002, qui a fait beaucoup de victimes et de déplacés de guerre, et les événements de novembre 2004. A part ça, je ne vois pas d'événements majeurs en Côte d'Ivoire qui aient occasionné des victimes. Alors, si on veut fabriquer des événements en dehors de ces deux événements phares que je viens de citer, je crois qu'on n'est pas sur la même longueur d'ondes.

Connectionivoirienne.net: On connaît Maître Hamza comme une défenseuse et une militante très engagée des Droits de l'Homme. Ces dernières années, deux événements ont marqué la vie sociale et politique de la nation, mais on ne vous a pas sentie aux côtés des victimes. Je veux parler du scandale des déchets toxiques qui ont été déversés en août 2006 à Abidjan et des récentes manifestations contre la flambée des prix. Dans les deux cas, il y a eu mort d'hommes...

Concernant les déchets toxiques, je tiens tout de suite à dire que quand on a découvert que des déchets mortels avaient été déversés en Côte d'Ivoire, je suis entrée en contact avec des amis de Green Peace (ONG mondiale de lutte contre la dégradation de l'environnement et du cadre de vie, ndlr). Et c'est d'ailleurs avec eux qu'on a travaillé pour recevoir des informations sur le bateau Probo Koala. Des victimes m'ont approchée et c'est à ce titre que j'ai fait tout ce qu'il y avait comme procédure, jusqu'à ce qu'elles reçoivent les indemnisations. J'ai déposé une liste. Bon, après, un comité présidentiel a été créé, je n'y ai pas été associée mais, à la limite, mon travail consistait à défendre... Donc après, les victimes sont revenues vers moi, parce que certaines ont été indemnisées et d'autres pas. Mais, je vous dis tout de suite que les conséquences des déchets toxiques sur la vie des Ivoiriens et de toutes les personnes vivant en Côte d'Ivoire vont se faire encore sentir pendant très longtemps, et ce n'est pas maintenant qu'on pourra annihiler ces effets-là complètement. Donc nous sommes encore dans cette phase très difficile. Concernant les manifestations contre la vie chère, je tiens sincèrement à dire que la flambée des prix des denrées alimentaires est un fléau mondial. C'est un phénomène qui a touché beaucoup de pays dans le monde. Malheureusement, les pays africains en ont beaucoup souffert et en souffrent encore, parce que les politiques agricoles dans nos pays n'ont pas toujours suivie. J'ai toujours déploré le fait qu'il y ait tout en Afrique pour faire le bonheur des populations, mais que les politiques ne suivent pas les richesses écologiques, agricoles, minières, etc. Ici, dans notre pays, je ne dis pas que la manifestation contre la vie chère n'était pas opportune, mais je pense qu'on aurait pu mieux la préparer. Parce qu'avec les politiques, ce n'est pas toujours les mouvements de violence qui aboutissent à des solutions. Mais, n'empêche que j'ai déploré le fait qu'on ait tiré à balles réelles sur les manifestants. Je me suis informée, et il m'est revenue par des sources très très sérieuses qu'en fait, des gens avaient voulu profiter de cette situation pour créer des troubles, et c'est pour ça que les policiers ont réagi de cette façon. Maintenant, il y a eu mort d'hommes, des poursuites sont engagées et on attend de voir quels seront les résultats des enquêtes. Mais, aujourd'hui, on se trouve dans une situation précaire où des politiciens tapis dans l'ombre sont prêts à se servir d'un mouvement de révolte social pour pouvoir pousser leurs militants dans la rue.

Connectionivoirienne.net: L'actualité, c'est le processus de désarmement des rebelles, qui a démarré le 2 mai dernier. Et il y a eu un couac à l'étape de Séguéla, où le chef de guerre très médiatisé, Koné Zackaria, semble s'opposer au DDR, puisqu'il a boycotté et la cérémonie et la présence du premier ministre Guillaume Soro qui est pourtant son chef. Il a pris la clé des champs. Ne pensez-vous pas que cette nouvelle crise au sein de la rébellion pourrait mettre en péril le processus de paix ?

Bon, écoutez, moi je ne suis pas du tout surprise de l'attitude de Koné Zackaria et consorts. Le contraire m'aurait plutôt surprise de savoir que ces gens-là soient allés au bout de la parole donnée. Mais, je déplore le fait que l'Etat de Côte d'Ivoire ne se soit pas lui-même impliqué dans ce processus de désarmement. Parce que si on connaît la profondeur de cette crise, si on sait qui sont les commanditaires, alors on sait que le premier ministre n'a pas suffisamment la poigne et de marge de manœuvre pour conduire le désarmement de ses combattants à son terme. Donc il a besoin d'être aidé.

Connectionivoirienne.net: Donc vous ne faites pas confiance au premier ministre ?

Non, mon sentiment est impersonnel sur lui. Confiance ou pas confiance, je ne suis pas à ce stade. Je dis tout simplement qu'il n'a pas suffisamment de poigne, parce que leur histoire est très confuse. Et à partir de ce moment-là, il n'y a pas de chef de guerre qui se soit déclaré. Il y a un commanditaire au niveau de cette rébellion, et tout le monde répond aux ordres de ce commanditaire, y compris le premier ministre.

Connectionivoirienne.net: Et qui est ce commanditaire ?

Mais, il se connaît ! Je l'ai déjà dit dans mes déclarations et, quand on sera au tribunal, vous saurez. Quand ils seront appelés à répondre de leurs actes devant la justice, je pense qu'ils se défendront. Mais on a vu Taylor (Charles, ex-chef rebelle devenu président du Liberia, aujourd'hui dans les mailles du filet de la justice internationale, ndlr) ; on se rend compte qu'au niveau de la Sierra Leone il était l'un des commanditaires et, aujourd'hui, il répond de ses actes. Donc, ça, on n'est pas pressé là-dessus. Mais je dis qu'au niveau du processus DDR, si le premier ministre veut qu'on lui fasse totalement confiance, il faut qu'il demande l'assistance de l'Etat de Côte d'Ivoire pour pouvoir mener à bien ce désarmement. Donc l'attitude de Koné Zackaria vient confirmer ce que nous autres nous pensons depuis longtemps, à savoir si les chefs de guerre obéissent au premier ministre ou pas, puisque, pendant qu'on nous parle de réunification du pays, on est conscient qu'il n'y a pas de réunification. Il y a toujours des com'zones dans ces zones, donc rien n'a fondamentalement changé. La preuve, Koné Zackaria s'en va, est-ce qu'on avait besoin de nommer Wattao là-bas ? C'est une ville, un département ou une portion du territoire qui revient naturellement à l'Etat de Côte d'Ivoire. Donc si Koné Zackaria est parti, le préfet de région qui a été redéployé dans la zone est là et il représente l'autorité de l'Etat. Pourquoi aller nommer un autre com'zone ?

Connectionivoirienne.net: Maître Hamza, les élections sont annoncées pour le 30 novembre prochain, après plusieurs reports. Vous y croyez ?

J'y crois, mais avec beaucoup de réserves. Je me dis que beaucoup de gens ne veulent pas entrer dans l'esprit des élections, parce qu'ils vont perdre tous les avantages indus qu'ils ont acquis pendant cette crise. Parce qu'une fois les élections faites, on ne sera plus dans la république bananière où il y a l'indiscipline et où chacun fait ce qu'il veut. Les élections vont mettre un terme à tout ça. C'est pour ça qu'il va de notre intérêt à tous qu'il y ait des élections, et nous devons nous battre pour que ces élections aient véritablement lieu. Maintenant, ces élections vont-elles avoir lieu à la date indiquée ? Ça, c'est la grande question à laquelle il est aujourd'hui difficile de répondre.

 

Par
Anassé
connectionivoirienne

 


 

http://www.youtube.com/watch?v=_J0I6fTZlhM

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