UKRAINE : Vladimir Poutine démontre sa supériorité stratégique sur ses collègues occidentaux.
UKRAINE : Vladimir Poutine démontre sa supériorité stratégique sur ses collègues occidentaux.
Il y a une semaine un coup d’état voulu et encouragé par l’UE et les USA a été opéré en Ukraine. Ce qui est vu par les stratèges de Bruxelles et de Washington comme une manière de faire payer à Moscou son soutient à Bachar Al Assad est en train de se retourner contre ses concepteur comme un effet boomerang.
En juin 2013 lors du sommet du G8 qui s’est tenu à Ulster en Angleterre, Vladimir Poutine avait contre toute attente réussi à retourner une opinion publique anglaise chauffé à blanc contre lui. Pour ce faire il avait dit ceci :
«Vous ne nierez pas que l’on n’a pas vraiment besoin de soutenir des gens qui non seulement tuent leurs ennemis, mai dissèquent les corps et mangent les intestins devant le public et les caméras. S’agit-il des personnes que vous souhaitez prendre en charge ? Est-ce à eux que vous voulez fournir des armes ? Cela a probablement peu de rapport avec les valeurs humaines qui ont été prêchés par l’Europe depuis des centaines d’années. “
Après ces phrases, les conservateurs sous la pression de l’opinion publique réticente à armer des barbares avaient réussi à faire reculer David Cameron à Westminster. Ce qui sonna le glas de la tentative occidentale d’autoriser des frappes en Syrie.
L’UE et les USA à la baguette en Ukraine
C’était sans compter avec les stratèges politiques de Bruxelles et de Washington qui n’ont pas baissé les bras. Ils ont donc quelques mois plus tard crée les conditions d’embêter Poutine en proposant un accord piège de coopération commerciale à Kiev sans bénéfices tangibles immédiats pour l’Ukraine. Refus justifié du Président Ianoukovitch qui a préféré dire oui aux espèces sonantes et trébuchantes proposées par Moscou pour venir en aide à une économie ukrainienne exsangue.
Prenant prétexte de cette volte face du pouvoir, les opposants ukrainiens protégés par Bruxelles et Washington jettent leurs militants dans la rue. Pendant plusieurs mois, les opposants refusent toutes les concessions faites par le pouvoir de Kiev. Aux propositions d’Ianoukovitch de nommer un premier ministre de l’opposition, ces derniers demandent son départ du pouvoir refusant d’attendre patiemment les élections prévues dans un an pour le sanctionner dans les urnes. Le face à face tendu se termine par un bain de sang mi février. Les occidentaux ont dès lors commencé à agiter l’épouvantail de la guerre civile en Ukraine avec des manifestants de plus en plus armés et décidés à en découdre avec les forces de l’ordre. Résultat plusieurs morts inutiles des deux côtés. Le Samedi 22 Février le monde apprend la destitution de Viktor Ianoukovich et la prise du pouvoir à Kiev par les pros occidentaux.
Moscou défend son pré carré et personne ne pourra l’en empêcher
Menacé jusque dans son pré carré, Moscou réagit en actionnant son plan B qui met aujourd’hui en péril l’intégrité territoriale de l’Ukraine avec les tentations sécessionnistes en Crimée et à l’est de l’Ukraine. En le faisant Moscou ne fait que prendre les devants sur une situation qui risquait de mettre en danger son influence dans cette partie du monde. Maintenant que le rubicon semble allègrement franchi avec déploiement de soldats Russes en Crimée, les occidentaux semblent du coup prendre conscience des conséquences de leurs actions déraisonnables. Pour faire bonne figure ils donnent l’impression de menacer un Vladimir Poutine qui de toute évidence est le Président le plus compétent des pays du G8. Comme hier avec la Syrie, le voilà encore une fois démontrer sa supériorité stratégique sur ses collègues occidentaux. Voilà comment les actes de politiciens en mal d’expansion et d’idées impérialistes peuvent menacer les équilibres géostratégiques de ce monde et risquer de nous entrainer dans la 3e guerre mondiale.
Par Djikpa Source :Highprofilesnews